L'assurance de prêt est une protection indispensable pour tout emprunteur immobilier. En effet, elle garantit le remboursement des fonds prêtés en cas d'événements imprévus, tels qu'une incapacité de travail, une perte d'emploi ou un décès du souscripteur.

Son coût est relativement élevé, pouvant atteindre jusqu'à 30 % du montant total du crédit, mais le choix du contrat reste libre. Par conséquent, il est possible de faire jouer la concurrence, d'opter pour la couverture la moins chère et de réduire ainsi son poids.

Dans un contexte inflationniste, l'assurance emprunteur se présente alors comme un levier d'économies efficace.

Assurance emprunteur : un rempart contre l’inflation en 2024

L'assurance emprunteur : un coût à ne pas négliger

L'assurance de prêt est un élément essentiel du crédit immobilier. Elle permet de garantir le remboursement des mensualités en cas d'aléas de la vie. Les risques couverts sont le décès, l'invalidité, l'incapacité de travail et la perte d'emploi.

Le coût de cette assurance est inclus dans le TAEG (taux annuel effectif global), qui est le montant total du crédit immobilier exprimé en pourcentage du capital emprunté. En cas de risques accrus, son poids peut représenter jusqu'à un tiers du TAEG.

Il est donc important de comparer les offres afin de trouver la solution la plus adaptée à son profil et à son budget.


Choix de l'assurance emprunteur en 2024

Les perspectives pour l'immobilier en 2024 indiquent une stabilité, voire une baisse des taux d'intérêt et des prix dans l'ancien. Malgré cela, le taux d'endettement reste plafonné à 35 % des revenus nets, assurance comprise, mais avec des adaptations pour certains types d'achats. Négocier l'assurance emprunteur s'avère crucial pour maîtriser ce taux.

La loi Lagarde permet de choisir librement le contrat, favorisant ainsi la concurrence entre les offres. Les comparateurs d'assurance révèlent des contrats alternatifs jusqu'à trois fois moins coûteux que les offres bancaires.

Contrebalancer l'inflation grâce à l'assurance emprunteur

En faisant jouer la concurrence sur l'assurance emprunteur, l'économie ainsi réalisée peut aider à surmonter l'obstacle du taux d'usure, surtout avec des taux nominaux élevés.

La délégation d'assurance s'avère utile pour les primo-accédants, leur permettant de rester sous le taux d'usure malgré des conditions financières moins favorables. Des exemples pratiques illustrent comment le choix d'une assurance moins chère peut réduire considérablement les mensualités.

Loi Lemoine : un outil contre l'inflation

Entrée en vigueur en septembre 2022, la loi Lemoine autorise le changement d'assurance de crédit immobilier à tout moment, sans attendre la date d'échéance du contrat proposé par la banque prêteuse.

Cette opportunité a permis à de nombreux emprunteurs de réaliser des économies conséquentes, jusqu'à plusieurs milliers d'euros, en substituant leur contrat initial par une offre externe aux garanties similaires.


En somme, la maîtrise du coût de l'assurance emprunteur, rendue possible par la loi Lemoine et la concurrence entre les contrats, représente un moyen efficace pour les emprunteurs de contrer l'inflation et de générer des économies substantielles sur la durée de leur prêt.

A retenir
  • L'assurance emprunteur est cruciale pour un prêt immobilier, représentant environ un tiers du coût global et pouvant impacter le taux d'endettement de l'emprunteur.
  • En vigueur depuis septembre 2022, la loi Lemoine autorise le changement d'assurance à tout moment, permettant des économies significatives pour les emprunteurs.
  • La liberté de choix du contrat d'assurance et la concurrence entre les offres peuvent aider à réduire les dépenses liées à l'assurance emprunteur.
  • Souscrire une assurance moins coûteuse permet aux primo-accédants de surmonter l'obstacle du taux d'usure et d'obtenir un crédit immobilier malgré des conditions financières moins favorables.