Quel est l’âge maximum pour conduire ?

A l'instar des jeunes conducteurs, les personnes âgées ont eux aussi des difficultés pour trouver une assurance. Les seniors sont-ils vraiment de mauvais conducteurs ? Et y aurait-il une limite d'âge pour conduire, au delà de laquelle cela deviendrait dangereux ?

âge maximum conducteur

Les seniors surtaxés

Même si un senior n'a jamais eu un seul accident, celui-ci risque fortement d'être surtaxé. Selon les assureurs, cette surtaxe est due aux capacités sensorielles (auditives et visuelles) en baisse et à une attention moindre. Certaines compagnies d'assurances auto préconisent de passer un test d'aptitude après les 60 ans. Mais à cause de ce test, la mobilité des seniors est remise en question : si un senior ne passe pas le test et qu'il est seul, comment fera-t-il pour se déplacer ? A l'heure actuelle, la solution réside probablement dans l'assurance auto seniors, spécialisée dans cette tranche d'âge et les problématiques y étant liées.


Les seniors sont-ils vraiment de mauvais conducteurs ?

Même s'ils sont parfois victimes d'accidents, il s'agit principalement de petits accrochages à des intersections. Ils ne sont que très rarement responsables d'accidents mortels. Il y a quelques années, le disque autocollant «S comme senior» avait été mis en place. Mais celui-ci était jugé comme stigmatisant par les seniors.

Pour certaines personnes, la solution serait plus drastique : l'interdiction pure et simple de la conduite à partir de 75 ans. L'Association Prévention Routière avance que « les conducteurs âgés ne provoquent pas plus d'accidents que les autres ». Mais malheureusement, « ils ont plus de risques d'être tués ». La fragilité physique est en grande partie responsable de cette mortalité. Selon le ministère de l'intérieur, en 2014, les plus de 75 ans représentaient 14,4% de la mortalité routière. Seuls les 18-24 ans sont plus touchés. Sur un million de Français, les plus de 75 ans représentent 83 personnes tuées, contre 49 pour les 65-74 ans, et 53 pour l'ensemble de la population.

Au vu des échecs législatifs (interdiction de la conduite au plus de 75 ans, macaron S…), la solution réside probablement dans la sagesse de la personne, qui elle seule peut trancher sur son aptitude à conduire ou non.