Ce qu'il faut savoir sur l'assurance complémentaire

devis assurance santé

Voir le comparateur de mutuelle santé

La santé fait actuellement partie des préoccupations majeures des Français, notamment en raison du déficit flagrant de la Sécurité Sociale, qui se manifeste par le faible niveau de ses remboursements. Les produits des divers établissements d'assurance se rapportant à la santé deviennent alors incontournables dans le quotidien de la population. Pour ce faire, on compte aujourd'hui deux types d'assurance: les assurances maladies obligatoires et les assurances complémentaires santé.

Assurance complémentaire santé: généralités

Par définition, une assurance complémentaire, communément connue du grand public sous l'expression Assurance Santé Complémentaire ou AMC, est un dispositif appartenant à la catégorie de l'assurance maladie et qui a pour fonction principale de servir de complément au régime général.
Elle se manifeste généralement sous forme de complément des remboursements des soins. En clair, l'assurance complémentaire est destinée à prendre en charge, partiellement ou en totalité, les dépenses inhérentes à la santé, qui ne sont pas couvertes par les assurances maladies dites « obligatoires ».


Les assurances complémentaires sont donc facultatives et ne doivent en aucun cas être imposées. Par conséquent, il est recommandé de ne pas se soumettre aux pratiques abusives de certaines mutuelles qui obligent leurs adhérents à souscrire à ce type d'assurance, sous peine d'être exclus de l'organisation.
Ce régime complémentaire permettra aux affiliés de compenser la différence considérable entre les dépenses réelles et les remboursements sociaux. Il est important de souligner que cette prestation n'est applicable qu'aux frais de soins, tels que les dépenses d'hospitalisation et les frais de consultation des médecins. Par conséquent, elle ne prend pas en charge les rentes d'invalidité ou les indemnités journalières, qui sont de la mission des assurances prévoyances et autres. Lorsque l'on sait parfaitement conjuguer les régimes obligatoires et complémentaires, il est possible de se faire rembourser intégralement ses dépenses engagées.

 

Assurance complémentaire santé: les garanties

Avant de souscrire à un contrat d'assurance complémentaire santé, il est conseillé d'analyser méticuleusement le rapport entre les prestations de la Sécurité Sociale et les frais engagés par rapport aux soins.
En règle générale, elle gère le remboursement du ticket modérateur en tant que frais sanitaires, autrement dit, la dépense maladie non assumée par l'assurance y afférant. Elle gère également, selon les offres des différents établissements, le dépassement honoraire.

On distingue aujourd'hui trois niveaux de garanties. La première est qualifiée de basique et gère le remboursement du ticket modérateur, mais exclusivement pour les dépenses de soins n'excédant pas le tarif conventionnel de la Sécurité Sociale.
La deuxième est dite intermédiaire et propose une couverture allant au-delà des frais courants en matière de soin. Ce second niveau se révèle être un excellent compromis entre les deux « extrêmes » et fait figure de prestations bénéfiques dans le cas de la survenanced'une hospitalisation.
Le dernier niveau ou la formule complète est surtout nécessaire pour couvrir les dépassements d'honoraires. Cette formule d'assurance santé est conseillée aux assurés qui doivent réaliser différentes cures ou qui doivent acquérir et entretenir différents « accessoires santés » tels que des prothèses dentaires, des dispositifs acoustiques ou des lunettes.

En règle générale, les tarifs appliqués dans le domaine de l'assurance complémentaire santé sont tributaires de l'état de santé de l'assuré, de son âge et surtout de la situation géographique de son domicile. En effet, certaines régions ne disposent pas de médecins conventionnés ou n'en disposent que très peu, ce qui entraîne le fait que la couverture médicale sera plus conséquente. Pour conclure, il faut savoir qu'il est inutile de souscrire à une assurance complémentaire santé complète si l'on consulte exclusivement des médecins conventionnés et non à honoraires libres.