En Bretagne, une ancienne salariée attaque l’Urssaf pour dissimulation volontaire d’heures de travail. Après enquête, elle obtient gain de cause et a été compensé financièrement de tous les maux qu'elle a subi à hauteur de 150 000 €.

URSAFF - heure supplémentaire

Nul n'échappe à la loi

L'urssaf (l'Union de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d'allocations familiales) est un organisme de droit privé pour les missions de service public. Il s'agit habituellement de celui qui traque les fraudes : il empêche le travail dissimulé qui échappe aux cotisations sociales. Mais récemment, l'Urssaf a subi un revers de situation lorsqu'une ancienne employée au poste d'attachée de direction a décidé d'attaquer l'organisme auprès des Prud'hommes.

240 heures d'heures supplémentaires

L'urssaf a été condamné à payer 150 000 € d'amende à l'ancienne salariée qui avait effectué près de 240 heures supplémentaires entre 2010 et 2013. De plus, elle aurait été licenciée « sans cause réelle ni sérieuse ». Elle a donc été compensé pour la perte des droits à la retraite. L'urssaf a demandé un appel du jugement.