La réduction proposée concernant le carburant vise à aider les automobilistes à faire face à l’augmentation de son prix. S’appliquant directement au tarif à la pompe, elle est cependant difficile à mettre en œuvre chez certaines stations-services. C’est notamment le cas pour celles qui ont encore du carburant non remisé en stock.

La réduction proposée concernant le carburant vise à aider les automobilistes à faire face à l'augmentation de son prix. S'appliquant directement au tarif à la pompe, elle est cependant difficile à mettre en œuvre chez certaines stations-services. C'est notamment le cas pour celles qui ont encore du carburant non remisé en stock.
Jean Castex, le Premier ministre, en a fait part à la mi-mars 2022. Il a indiqué qu'une remise sera proposée aux conducteurs français afin de contrer la hausse du prix du carburant. Le dispositif est pris en charge par l'État et ouvert à tous les automobilistes sans exception. Il est entré en vigueur début avril 2022 pour une durée de 4 mois. Sa mise en œuvre ne va cependant pas sans poser quelques difficultés aux stations-services. En effet, certaines doivent finir le stock qui n'est pas concerné par ce programme avant de le mettre en application. L'État a pris en considération cette particularité et adopté des mesures appropriées.
Les stocks de carburant ne sont pas concernés par la remise
Jusqu'au 31 juillet 2022, les automobilistes français ont donc droit à un tarif remisé. Il concerne :
- Le gazole ;
- L'essence ;
- Le GPL ;
- Le GNL.
Le montant est de 15 à 18 centimes par litre. Pour les autres dépenses comme l'assurance, ils vont devoir trouver un moyen de limiter le coût. Les comparateurs en ligne peuvent être d'une aide précieuse dans ce cadre. Ils permettent de trouver rapidement une assurance auto pas cher offrant une couverture suffisante.
La remise pour le carburant, elle, est effective depuis le 1er avril 2022. Son application s'accompagne toutefois de quelques contraintes. En Corse, les stations-services ont été confrontées à un problème d'approvisionnement quelques jours avant l'entrée en vigueur du dispositif. Les automobilistes devaient en conséquence respecter un plafonnement de 20 litres pour l'essence et 30 litres pour le gazole. Il s'agit de la limite à ne pas dépasser pour chaque véhicule, par jour et sur une semaine.
Les distributeurs devaient également cesser la vente une fois qu'ils avaient atteint 25 % de leur stock. Et ce, afin de réserver le carburant restant aux utilisateurs prioritaires. En métropole, c'est plutôt le contraire. Les opérateurs devaient utiliser l'ensemble de leur stock pour pouvoir ensuite proposer la remise aux consommateurs.
Une réduction appliquée au moment de l'approvisionnement
Il faut savoir que la réduction du tarif du carburant a lieu au moment où les stations-services se fournissent auprès des pétroliers . Autrement dit, le prix proposé par ces derniers est déjà en baisse. Les distributeurs la répercutent ensuite sur le prix à la pompe. Pour ceux qui ont encore du stock, il s'avère ainsi difficile de la mettre en œuvre. Il leur sera nécessaire de l'épuiser dans un premier temps pour ensuite s'approvisionner et bénéficier de la réduction.
Cette situation concerne notamment les stations ayant un taux de fréquentation limité qui s'approvisionnent tous les 10 ou 20 jours. Celles des autoroutes et des grandes distributions ne sont pas forcément touchées. L'État a néanmoins tenu compte de ce contexte assez particulier et a proposé de les aider. Une subvention de 3 000 euros leur a été octroyée par l'intermédiaire de l'Agence de services et de paiement (ASP). En effet, l'épuisement des stocks peut prendre jusqu'à trois semaines pour certains distributeurs.
Grâce à cette aide financière, les distributeurs concernés peuvent proposer la remise sans impacter leur trésorerie. Cette avance devrait être remboursée avant le 16 septembre 2022.