Les derniers mois de l’année dernière ne sont pas les meilleurs pour le secteur automobile. En effet, les écoulements ont été en baisse surtout pour les véhicules neufs. Force est de constater que la situation ne s’est pas améliorée depuis ce temps. D’ailleurs, les résultats du mois de juin en disent long à ce sujet.

La chute des ventes de voitures enregistrée à la fin de 2018 se poursuit jusqu’à juin dernier

Les constructeurs auto ne sont pas dans leur élément ces temps-ci. Les mois qui s'étaient écoulés n'ont présenté que des régressions des ventes qui concernent presque toutes les marques et toutes les catégories. Au premier abord, les nouvelles réglementations qui apparaissent sur le marché sont susceptibles d'influer les performances des acteurs commerciaux.

Mais d'une autre part, l'intérêt porté sur l'environnement est en train d'installer un nouveau point de vue, qui a priori, pénalise les concessionnaires. Si la commercialisation des voitures neuves peine à percer, ce n'est pas mieux du côté des véhicules d'occasion. Dans tous les cas, les enseignes françaises montrent plus de difficultés que les autres.

Toutes les branches sont concernées

À première vue, les automobiles françaises neuves sont quelque peu délaissées par les consommateurs. En effet, elles manifestent un abaissement de 11,3% en un mois uniquement. Il faut dire que juin n'a pas été très promoteur pour tout le secteur.


Certes, la vente des entreprises étrangères dépasse largement celle de la France, mais elles n'en sont pas pour autant favorisées par ce cas. En effet, elles représentent une régression, s'élevant à 3,9%, qui est fortement marquée par l'énorme chute de 24,9% témoigné par BMW.

Renault se démarque de l'ensemble avec une diminution phénoménale de 11,7%. Il faut dire que les marques phares du groupe n'ont pas pu lui faire l'honneur de maintenir une bonne cadence. Il n'est pas seul dans cette affaire. Avec 10,9% de recul, le PSA est logé à la même enseigne que son concurrent.

Pour l'ensemble du marché, la baisse est de 8,4% au cours de la période de l'étude. C'est du moins le cas pour les véhicules neufs. Pour les engins d'occasion, la situation est encore moins favorable avec -10,1% à l'affiche. Reste à savoir si l'impact de cette circonstance se fait ressentir au niveau des autres branches. Tout bien considéré, le besoin de se fier à une simulation assurance auto part d'un nouveau projet d'achat.

Les nouvelles réglementaires y ont quelque chose à avoir

Le marché automobile est loin d'être sous de bons auspices. Entre les dépréciations évidentes qui s'affichent partout et les nouvelles règles qui régissent les affaires, de nouvelles stratégies sont attendues de la part des constructeurs.


Parmi les raisons qui motivent cette propension, le défaut de créativité handicape certaines enseignes. Avec des consommateurs plus exigeants, des idées novatrices s'imposent.

Dans ce sens, une poignée de marques étrangères servent d'exemples avec une progression signifiante alors qu'actuellement, une masse d'acteurs font des pieds et des mains pour redresser la barre.

Par surcroît, les obligations réglementaires sévissent le secteur des véhicules d'occasion. La mise en place de la prime de conversion facilite, en effet, la mise à la casse des biens usés contre rémunération octroyée par le gouvernement. Ce qui a pour mérite de capter toute l'attention du public.

Quant aux attentes des clients, elles sont régies indéniablement par le principe de la vignette Crit'air, un dispositif très soucieux de l'environnement.