Cette année ne passe pas inaperçue pour le secteur automobile. Depuis janvier, une grande divergence est enregistrée entre toutes les catégories. Et les protagonistes commerciaux connaissent la même disparité, notamment, en termes de vente. Le Comité des constructeurs français d’automobiles (CCFA) rapporte un constat détaillé qui se porte sur l’évolution de l’activité au cours des premiers mois de 2019.

La préférence des acheteurs de véhicules paraît claire. L'acteur responsable de regrouper les informations y afférentes se charge de mettre l'accent sur ce fait.
Ce n'est pas un hasard que les parts de marché des voitures à carburant, hybrides, et électriques présentent de grandes différences entre elles. Avec les nouvelles réglementations qui entrent en vigueur, il est évident que les tendances sont déstructurées.
Du côté des entreprises de construction, leur performance est loin d'être convergente. Ce fait est valable même dans les limites du territoire français. Il l'est d'autant plus accentué pour les autres sociétés. Néanmoins, les premières places sont conquises par les grands groupes tricolores.
La vente globale de voitures n'affiche aucune progression
D'entrée de jeu, l'immatriculation de nouveaux automobiles témoigne une régression évaluée à 1,8% au cours des sept premiers mois de l'année. Au total, 1 338 670 de voitures sont enregistrées au long de cette période.
En dépit de ce recul, il faut dire que le secteur maintient une certaine stabilité qui présage un avenir optimiste. A priori, les engins à moteur thermique continuent d'attirer plus d'un automobiliste. En effet, 58,6% de toutes les ventes réalisées reviennent aux véhicules à essence. Ils sont suivis par ceux à fioul avec un taux de 34%.
À la différence de ces derniers, les hybrides et les électriques sont, plutôt, en retard. Ils représentent respectivement un taux de 5,1% et 1,8%. D'ailleurs, la nature des demandes de devis assurance auto confirme cette orientation.
Des résultats différents pour chaque constructeur
Ce n'est pas uniquement du côté des types d'automobiles que le bât blesse. Effectivement, les constructeurs mettent en évidence des recettes différentes entre eux. Si les enseignes françaises affichent des résultats plus ou moins positifs, les marques étrangères sont loin du compte.
Le groupe PSA montre une évolution de 4,1% pour les activités au courant de juillet. En outre, 443 681 produits sont vendus par cette entreprise pendant la première moitié de l'année. Ce n'est pas le cas de Renault. Celui-ci connait une perte de 9,8% pendant le dernier mois tandis la régression est estimée à hauteur de 5,3% pour l'ensemble de la période d'étude.
Après ces deux géants français, Volkswagen arrive avec des ventes atteignant les 24 904 voitures. Toyota se joint au classement aux côtés de BMW, Daimler et FCA. Toutefois, ce dernier ne fait pas florès. Pour preuve, une réduction de 28,5% est enregistrée en juillet. La situation de Nissan est encore plus alarmante. Ce représentant japonais est en retrait de 54,5%.