La pandémie de coronavirus a mis à l’arrêt l’industrie automobile au niveau mondial, et plus globalement l’économie. Il s’agit d’une première dans l’Histoire. L’Europe et les États-Unis, mais aussi la Chine, le Japon, la Corée du Sud… tous ces marchés ont été considérablement affectés. L’avenir reste incertain, d’autant plus que le virus est de retour dans plusieurs pays.

Comment l’avenir s’annonce-t-il pour l’industrie automobile après le confinement ?

La pandémie de coronavirus s'est répercutée dans tous les secteurs d'activité. L'industrie automobile fait partie des plus touchés. Les constructeurs, y compris les marques incontournables sur un comparateur assurance auto, ont accusé d'importantes pertes durant le deuxième trimestre 2020 en raison de l'arrêt de leur production.

La crise sanitaire et économique actuelle est sans précédent. En effet, si la Seconde Guerre mondiale a bouleversé l'économie durablement, elle n'a toutefois pas entraîné de cessation d'activité chez les fabricants automobiles. Ces derniers ont même largement participé à l'effort de guerre. Dès la fin de celle-ci, ils ont repris progressivement leur rythme de production pour les voitures civiles.

La période post-confinement est dominée par les craintes et les incertitudes

Après le confinement, les consommateurs ont ressenti un certain soulagement, car ils pouvaient de nouveau acheter. Cela dit, la consommation est restée modérée. De plus, d'importantes inégalités ont été observées. Alors que les grands commerces ont rapidement redémarré, les petits magasins n'ont pas forcément retrouvé leurs clients.


En même temps, les consommateurs préfèrent épargner plutôt que dépenser, dans un contexte où ils risquent de perdre leur emploi ou de tomber malades. Leur prudence se répercute nécessairement sur les ventes de biens de consommation à l'instar de la voiture.

Les résultats positifs, notamment pour les modèles électriques, enregistrés en mai dernier doivent être relativisés. En effet, ils s'expliquent par le retard des livraisons lié au confinement ainsi que par l'anticipation de la baisse des bonus pour les électriques (prévue en mars dernier) par les acheteurs.

Il est difficile de prédire exactement l'évolution de la situation. Toutefois, il est certain que la crise perdurera et aura d'importantes conséquences sur le plan économique. Ainsi, le secteur automobile devrait encore en être impacté durant un certain temps.

Le secteur automobile est en péril

Les ventes de voitures dans l'Hexagone ont baissé de 89 % en avril dernier par rapport à la même période en 2019. D'après le CFCA (Centre français des constructeurs automobiles), le recul s'établit à 48 % depuis le début de l'année.

Pour relancer le secteur automobile, le gouvernement a mis en place diverses mesures incitatives. Néanmoins, elles n'ont véritablement profité qu'aux modèles hybrides et électriques. En mai dernier, 3 056 hybrides légères et 4 111 voitures particulières zéro émission ont été immatriculées dans le pays. Il s'agit d'une hausse respective de 134 % et de 50 % comparativement au même mois en 2019, comme l'a indiqué l'Avere-France. En revanche, les ventes de thermiques sont en berne bien que les marques aient organisé des promotions pour susciter l'intérêt des acquéreurs.

En somme, la reprise s'annonce fragile. Les électriques ne seront pas affichées au même prix que les thermiques avant 2022. Les fabricants devront d'ici là trouver des solutions pour assurer la pérennité de leur activité et sauvegarder leurs salariés. En France, l'industrie automobile emploie une personne sur dix.