Une étude réalisée en juin 2018 sur 2 400 personnes s’est intéressée aux perceptions des Français vis-à-vis de la voiture autonome. Les données recueillies permettent ainsi de constater un accueil favorable de leur part. 31 % des sondés (un individu sur trois) seraient en effet prêt à acheter ces modèles. Le développement de la conduite autonome demande toutefois du temps.

Déjà en phase de développement, le lancement de la voiture autonome sur le marché français pourra se faire dans les années à venir. D'ailleurs, les autorités gouvernementales ont déjà fait savoir leur volonté de promouvoir ce mode de conduite.
Par le biais du ministère des Transports, le gouvernement a donc donné son accord pour l'expérimentation de ces véhicules en France. Les essais sont censés se poursuivre jusqu'en 2022.
Mais en attendant la fin de ces phases de test, il s'avère intéressant de connaître ce que pensent les Français de ces véhicules. L'étude menée l'an dernier a donc permis de mieux comprendre leurs perceptions.
Les Français pensent que les véhicules autonomes ne sillonneront pas les routes d'ici peu
Bien qu'elle soit encore en phase d'expérimentation, la voiture autonome s'est rapidement fait connaître auprès des consommateurs en raison d'une médiatisation importante. Mais les Français croient-ils à une arrivée prochaine de cette technologie sur les routes de l'Hexagone ?
56 % d'entre eux pensent que l'arrivée des véhicules autonomes sur le marché français se fera au plus tôt dans 10 ans. 25 % croient toutefois à leur généralisation dans 4 à 7 ans.
En moyenne, selon les prévisions des personnes interrogées, il faut donc attendre l'année 2030 pour voir les voitures autonomes sur le territoire national. D'ailleurs, seulement 6 % des sondés avouent pouvoir conduire ces véhicules dans l'immédiat.
La sécurité fait partie des sources d'inquiétudes chez les Français. Ainsi, 35 % d'entre eux estiment que la voiture autonome sera plus fiable seulement après 5 ans d'utilisation. 70 % soutiennent en revanche le maintien du permis de conduire pour ce type de véhicule. Plus méfiants encore, 43 % des interrogés préféreraient regarder le trajet pendant le déplacement bien qu'ils n'aient plus à intervenir pour la conduite.
Le risque de piratage se trouve également parmi les sources de préoccupations évoquées, notamment chez les jeunes (18 à 24 ans). 46 % d'entre eux le craignent, contre 32 % de la population générale étudiée.
Ainsi, pour sécuriser la transition, plus de 50 % des conducteurs qui envisagent de se procurer un véhicule autonome souhaitent garder leur ancienne voiture, pour pouvoir l'utiliser les fois où ils auront besoin de reprendre le contrôle.
Une perception générale positive
La sécurité constitue ainsi un élément crucial qui détermine la perception et le choix des Français. À cet effet, les professionnels de l'assurance peuvent leur mettre plus en confiance en proposant les garanties qu'il leur faut lorsque les accidents surviennent.
D'ailleurs, avant de souscrire une assurance, les clients ont la possibilité de comparer les offres et les prix par le biais d'un comparateur assurance auto. De cette manière, ils pourront facilement se diriger vers l'offre la mieux adaptée à leur situation.
Néanmoins, en matière d'accidents, les personnes interrogées sont moins inquiètes, bien au contraire. 49 % des personnes enquêtées pensent en effet que les voitures autonomes permettront de réduire le nombre d'accidents, comparé au chiffre actuel.
Seuls 19 % craignent une hausse des sinistres pendant que 32 % pensent se retrouver dans une situation identique à celle qu'il y a actuellement.
Pour 32 % des personnes interrogées, le temps gagné grâce à la conduite autonome peut être mis à profit pour se détendre et admirer le paysage. 22 % pensent s'en servir pour lire ou travailler, 14 % souhaitent en profiter pour dormir. Pour 13 % des répondants, le temps gagné leur permettra de communiquer avec leurs proches depuis leur smartphone.
Néanmoins, la majorité (86 %) estime qu'une voiture même autonome doit toujours rouler avec une personne à l'intérieur. D'ailleurs, 34 % des interrogés pensent qu'ils ne se sentiront jamais à l'aise dans un véhicule sans chauffeur. En outre, 41 % des sondés craignent que les conducteurs puissent ne plus savoir conduire en s'habituant à la conduite autonome.