L’épidémie de Covid-19 continue de se propager, mais les gens cherchent à retrouver une vie normale. Cependant, l’impact de la pandémie a été tel qu’il est difficile de reprendre certaines activités quotidiennes. Les transports en commun en sont un parfait exemple. Malgré les considérations environnementales, les gens préfèrent désormais utiliser leur véhicule personnel.

La fréquentation des transports en commun urbains toujours en baisse par rapport à l’avant-crise

Un traumatisme toujours présent

Les campagnes de sensibilisation sur les gestes barrières ont été efficaces et, étant donné que le virus n'a pas complètement disparu, il est toujours important de les appliquer.

Malheureusement, cela a un impact négatif sur les transports en commun, qui n'ont pas encore retrouvé leur taux de fréquentation d'avant la crise. Le télétravail y est également pour beaucoup.

Une enquête récente en Ile-de-France a montré que ceux qui avaient l'habitude de remplir les stations de métro sont désormais nombreux à rester chez eux et à travailler à distance.

Inversement, ceux qui préfèrent souscrire une assurance voiture et utiliser leur véhicule personnel sont aussi nombreux à être retournés au bureau.


En conséquence, des différences importantes sont constatées dans les fréquentations du métro : avant la Covid, la différence maximale entre les fréquentations moyennes des jours de la semaine était de 7 %, mais aujourd'hui, l'écart de fréquentation entre le mardi et le vendredi avoisine les 18 % (le vendredi est beaucoup moins bondé) .

Une industrie qui manque de « main-d'œuvre »

À l'instar de nombreuses entreprises, les opérateurs de transport public ont connu un redémarrage difficile en raison, notamment, d'une pénurie d'employés. Au plus fort de la crise, beaucoup d'entre eux ont perdu leur poste et ne l'ont jamais récupéré.

La conjoncture en est une des raisons, mais il y a aussi ceux qui ont choisi de ne pas revenir et de se tourner vers autre chose.

Si le transport en commun est en difficulté, c'est également dû à un déséquilibre dangereux entre les recettes et les charges.

La baisse des passagers entraîne évidemment une chute des recettes, tandis qu'en parallèle, la hausse des coûts énergétiques alourdit les charges de manière significative.

À retenir :
  • Les transports en commun sont toujours boudés par les Français. Ce qui provoque une baisse de leur fréquentation.
  • Les ménages préfèrent souscrire une assurance auto et utiliser leur voiture personnelle plutôt qu'un abonnement au métro ou au bus.
  • Les employés qui ont perdu leur travail pendant la crise n'ont pas pu revenir et sont difficiles à remplacer.