Bonne nouvelle pour les salariés qui roulent en voiture électrique. Pour promouvoir la transition électrique, l’État français a décidé de réviser les montants des barèmes forfaitaires des indemnités kilométriques pour 2021, applicables aux véhicules « zéro émission ». Une majoration de l’ordre de +20 % s’applique désormais. Celle-ci n’est toutefois valable que pour les frais de déplacement dans le cadre d’une activité professionnelle.

Un privilège réservé uniquement pour les 100 % électriques
La motorisation électrique fait maintenant partie des grands bénéficiaires du barème kilométrique des impôts.
Selon les infos rendues publiques dans le Journal officiel, si celui appliqué sur les automobiles thermiques ou hybrides n'a pas été modifié, celui destiné aux modèles 100 % électriques prévoit une majoration de 20 % par rapport à l'an dernier.
Cette disposition profite notamment aux salariés propriétaires de véhicules non polluants et s'applique aux dépenses réalisées en 2020. Cette revalorisation du barème est incluse dans les mesures formulées dans le cadre de la Convention citoyenne pour le climat (CCC).
Pour réduire encore plus les dépenses liées à l'utilisation de leur voiture, les automobilistes peuvent procéder à un comparatif assurance auto pour trouver le contrat le plus adapté à leur portefeuille et à leurs besoins, l'assurance des véhicules électriques étant généralement moins chère que celle des modèles thermiques.
Un bonus fiscal non négligeable
D'après ce nouveau système de tarification, le calcul repose sur une majoration simple du prix au kilomètre des voitures électriques. Ainsi, pour un trajet professionnel de 5 000 km par an, le montant de l'indemnité kilométrique sera de 0,548 euro pour un véhicule électrique de 5 CV. Pour un parcours supérieur à 20 000 km par an, il sera de 0,368 euro.
À titre d'exemple, le propriétaire d'une Peugeot 208 électrique bénéficiera d'un bonus fiscal de 320 euros par rapport au même modèle muni d'un moteur thermique. Le calcul des barèmes tient compte de la puissance de la voiture et du nombre de kilomètres parcourus. Il inclut aussi l'usure du véhicule, les dépenses en réparation et entretien, la consommation de carburant et les primes d'assurance.
À noter que ces frais déductibles des impôts ne concernent que les déplacements entre le domicile et le lieu de travail ainsi que ceux entrepris pendant les heures du travail.
Les anciennes incitations fiscales restent toujours d'actualité à l'instar du bonus écologique de 7 000 euros applicable aux véhicules électriques coûtant moins de 45 000 euros. En revanche, le malus a été majoré en début d'année, passant de 20 000 à 40 000 euros pour les véhicules les plus polluants.