La mise en fourrière de son véhicule peut arriver à tout le monde pour un stationnement gênant, un dépassement de vitesse autorisée de plus de 50 km/h ou encore pour défaut de présentation au contrôle technique. Or, depuis le 1er mars, récupérer son véhicule immobilisé coûtera plus cher. Voici les montants actualisés des frais.

Mise en fourrière automobile : les nouveaux frais en vigueur depuis mars

Les frais de fourrière révisés

Certaines infractions routières jugées dangereuses comme le défaut d'assurance auto peuvent entraîner la mise en fourrière de sa voiture dans un souci de sécurité.

Pour cette année, la facture va être plus salée. Un arrêté publié le jeudi 29 février au Journal officiel a fixé les nouveaux tarifs maximums applicables en France depuis le 1er mars.

Les frais à régler

Les frais de fourrière varient en fonction de la nature et du poids du véhicule. Ils comprennent les tarifs d'immobilisation, d'enlèvement, de garde journalière et, de temps en temps, d'expertise pour les réparations nécessaires.

L'infraction doit d'abord être constatée. Ensuite, un officier de police judiciaire, un agent de police judiciaire adjoint, le maire ou le préfet de police devra décider de la mise en fourrière du véhicule et de désigner la fourrière où celui-ci sera transféré.


Les frais d'enlèvement

Les frais d'enlèvement, qui ont augmenté de +5,2 % depuis le 1er mars, s'élèvent désormais à 127,65 euros pour une voiture particulière, contre 121,27 euros précédemment. À Paris, ce montant atteint 150 euros. Pour d'autres types de véhicules, les tarifs d'enlèvement n'ont pas été modifiés.

Avant l'enlèvement du véhicule par la fourrière, si ce dernier est toujours stationné, il est possible de le récupérer sans délai en s'acquittant uniquement des frais préalables.

En cas d'immobilisation par sabot, des frais supplémentaires de 7,60 euros s'ajoutent aux frais préalables pour couvrir les coûts d'immobilisation.

L'opération d'enlèvement

Une société de remorquage est généralement chargée d'enlever le véhicule. Des frais préalables sont à régler avant le début de l'enlèvement, dont le montant maximal reste inchangé :

  • 15,20 euros pour une voiture particulière ; 
  • 7,60 euros pour les deux et trois roues motorisés ; 
  • 22,90 euros pour les camions.

Bien que destinées à dissuader les infractions, ces mesures peuvent représenter un fardeau financier considérable pour les contrevenants. La vigilance quant au respect du Code de la route est donc primordiale pour éviter ces désagréments et les frais qui les accompagnent.

A retenir :
  • Depuis mars, récupérer un véhicule mis en fourrière coûte plus cher.
  • Les frais, révisés, incluent ceux d'immobilisation, d'enlèvement et de garde.
  • Un arrêté a fixé de nouveaux tarifs maximums.
  • L'infraction doit être constatée par une autorité judiciaire.
  • Les frais d'enlèvement ont augmenté de +5,2 %, passant à 127,65 euros pour une voiture particulière.