Conscient que le développement des infrastructures de recharge est essentiel pour accompagner la croissance grandissante du marché de la voiture électrique, Ionity entend bien étendre son maillage national et international. Le réseau de recharge ultrarapide fondé en 2017 par des constructeurs automobiles (BMW, Mercedes, Volkswagen et Ford) vient de franchir le seuil symbolique des 100 stations dans l’Hexagone. Il vise les 1 000 stations en Europe d’ici trois ans.

Conscient que le développement des infrastructures de recharge est essentiel pour accompagner la croissance grandissante du marché de la voiture électrique, Ionity entend bien étendre son maillage national et international. Le réseau de recharge ultrarapide fondé en 2017 par des constructeurs automobiles (BMW, Mercedes, Volkswagen et Ford) vient de franchir le seuil symbolique des 100 stations dans l'Hexagone. Il vise les 1 000 stations en Europe d'ici trois ans.
Une nouvelle tarification au kilowattheure
Ionity a mis en route sa 100e station de recharge française à Saint-Witz, dans le Val d'Oise. Elle est équipée de six bornes destinées aux modèles électriques des constructeurs partenaires et des autres marques comme Hyundai et sa filiale Kia.
Les chargeurs ultrarapides conçus par la société figurent parmi les plus puissants (350 kW) et permettent de recharger 300 kilomètres d'autonomie en vingt minutes.
La nouveauté annoncée durant l'inauguration concerne la facturation à la minute qui sera abandonnée à compter de juillet au profit de celle au kilowattheure offrant un tarif juste et adapté.
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1 000 stations d'ici à 2025
Malgré un démarrage lent (400 infrastructures créées en cinq ans, réparties dans 24 pays), la société compte accélérer son développement dans l'Hexagone et sur tout le vieux continent.
Si la mise en place d'une station avoisine le million d'euros, son objectif est d'en construire un millier d'ici 2025.
Pour financer son projet titanesque, Ionity a levé 700 millions d'euros l'an dernier, dont 500 millions qui proviennent du spécialiste américain de la gestion d'actifs BlackRock.
Les investisseurs devront patienter puisqu'un réseau met entre huit et dix ans avant d'atteindre la rentabilité.
Selon David Mignan, directeur des opérations de Ionity, « la rentabilité n'est pas la question essentielle pour Ionity ». Du côté de BlackRock, ses investisseurs espèrent « un taux de retour sur capital à deux chiffres » tout en étant « prêts à rester sept à dix ans ».
Face à l'arrivée de nouveaux acteurs plus agressifs sur le marché de la recharge, Ionity a amélioré sa stratégie en ciblant désormais les endroits très fréquentés sur les abords des grandes villes, en plus des grands axes routiers.