Les coûts de l’entretien et des réparations de véhicules ont affiché une forte hausse ces derniers mois suite à la flambée des prix des pièces autos.

Afin de limiter l'impact de l'envolée des coûts de réparation sur leurs charges sinistres, les assureurs demandent la structuration d'une nouvelle filière. Concrètement, ceci consiste à développer la filière des pièces et accessoires de réemploi.
Les pièces d'origine constructeur sont hors de prix
Les difficultés d'approvisionnement au niveau mondial ont renchéri les coûts des réparations. De ce fait, les assureurs sont obligés de répercuter ceci sur les tarifs de l'assurance auto alors que le pouvoir d'achat des ménages s'effondre en raison de la persistance des tensions inflationnistes.
En réponse à la demande de Bercy, les acteurs du secteur demandent au gouvernement de soutenir le développement d'une filière de pièces de réemploi .
Selon ces professionnels, il s'agit de la solution la plus simple pour faire baisser les coûts des réparations chez les garagistes. D'ailleurs, la pénurie et les retards de livraison favorisent l'envolée des prix des pièces de rechange et des accessoires .
En un an, les prix de l'huile moteur ont progressé de +16,33 %, et celui du moteur de +12,63 %. Les pièces de freinage coûtent 8,66 % plus cher, et les prix des pièces d'embrayage et de transmission ont enregistré une hausse de 4,95 %.
Selon les chiffres de la SRA (Sécurité et réparation automobile), l'indice de référence a bondi de +10,4 % entre octobre 2021 et octobre 2022 .
Les constructeurs automobiles qui affichent les tarifs les plus élevés
D'après le rapport publié par cette association, certains constructeurs autos ont appliqué une hausse significative à leurs tarifs au cours des 12 derniers mois.
Dans la liste de ceux qui affichent les prix prohibitifs figurent en premier lieu le groupe Stellantis (+17,3 %) , suivi par Opel (+16,96 %) et Toyota (+15,68 %) . À la quatrième place se trouve Citroën avec une hausse de +14,02 % .
D'autre part, le secteur souffre également d'un manque de personnel. Il en résulte une hausse du coût de la main-d'œuvre.