D’ici décembre 2024, Renault projette d’embaucher 2 500 individus sur les nouvelles technologies et dans ses sites de production. Dans le même temps, le groupe veut licencier 2 000 cadres, dont 80 % dans l’ingénierie. Afin d'atteindre ces objectifs, la marque en Losange prépare depuis le 16 septembre 2021 un nouvel accord social triennal.

Renault souhaite consolider son ancrage en France

En juin dernier, Renault a annoncé une compression de personnel concernant 4 600 employés. Mais malgré ces suppressions de postes, le constructeur d'automobiles prévoit encore de diminuer ses collaborateurs, surtout dans l'ingénierie. Un domaine jugé surchargé en matière de travailleurs par les dirigeants. L'entreprise souligne qu'elle compte appuyer la transformation des compétences. Les parties prenantes envisagent aussi 10 000 reconversions à travers des formations, précise-t-elle. En lien avec ce sujet, le plan de rupture conventionnelle collective (RCC) a été conclu en novembre de l'an dernier. Scellé pour favoriser le départ de 1 900 employés dans le tertiaire et l'ingénierie, il expirera le 30 septembre 2021.


Quelques changements dans les usines de la marque en France

La marque en Losange a cependant soutenu que l'Hexagone hébergera les savoirs requis à la voiture du futur (logiciel, hydrogène, électrification…). L'ingénierie à plus faible valeur ajoutée, elle, poursuivra sa délocalisation vers les centres de Recherche et Développement de pays émergents. Elle s'attend à embaucher 400 ingénieurs dans ces métiers de demain (data sciences, chimie des packs d'accumulateurs).

Ces projets s'inscrivent tous dans le cadre du nouvel accord social triennal (2022-2024) de Renault. Visant à renforcer la présence de l'enseigne en France, ce traité est en discussion depuis le 16 septembre 2021. À la même date, Luca de Meo a révélé aux organisations syndicales ses programmes pour les usines françaises du Losange. D'après le nouveau DG du groupe, le site seinomarin de Cléon accueillerait un nouveau moteur électrique. Celui de Batilly (Meurthe-et-Moselle) assemblerait quant à lui la prochaine génération du Master.

La marque en Losange monterait ensuite la future version électrique du Trafic à Sandouville (Seine-Maritime). Du côté de Dieppe, le fabricant d'automobiles recevrait une nouvelle Alpine. Autant de projets dont les comparateurs d'assurance auto pas chère pourraient tirer avantage.

Recruter dans divers métiers

Dans le Nord, Renault Electricity montera en plus de la Megane électrique :

  • Le Kangoo électrique ;
  • La R5 électrique.

Deux autres voitures dotées de la même motorisation sont également prévues. Il y a deux mois, la marque avait déjà annoncé vouloir embaucher 700 salariés à Ruitz, Maubeuge et Douai. L'objectif étant de porter la production annuelle à 500 000 voitures. Cette année, l'entreprise table sur 135 000 unités. Pour son usine de Flins, dans les Yvelines, elle a choisi de le convertir en pôle d'économie circulaire.

Toujours dans le cadre du nouvel accord social triennal, le groupe entend engager 2 500 individus entre 2022-2025. Dans les détails, la répartition des recrutements se fera comme suit :

  • 100 dans les fonctions support ;
  • 400 sur les nouvelles technologies ;
  • 2 000 dans les usines.

Concrètement, la société projette de créer 500 postes nettes en France pour les quatre prochaines années. Dans cet intervalle, elle s'attend en effet au départ de 2 000 cadres supplémentaires.