Plus propres et moins énergivores, les voitures électriques représentent l’avenir des grandes villes mondiales. Pourtant, les automobilistes semblent avoir du mal à modifier leurs habitudes. Il semblerait que les véhicules à motorisation thermique soient plus puissants et offriraient une expérience de conduite rassurante. Tandis que l’autonomie de batterie et le manque de bornes de recharge font douter.

La voiture électrique ne fait pas l’unanimité en France et en Allemagne

Pour encourager l'acquisition de voitures propres, des mesures comme le bonus-malus écologique ont été instaurées. Afin d'échapper aux taxes imposées par l'Union européenne, les constructeurs automobiles ont amélioré leurs flottes. De leurs côtés, les consommateurs sont davantage conscients de leurs empreintes écologiques et se tournent vers les véhicules électriques.

Si la tendance mondiale est assez rassurante dans son ensemble, ce n'est pas le cas en France et en Allemagne. Dans ces pays, les conducteurs ne semblent pas convaincus par les modèles à batteries. Pour y remédier, les compagnies d'assurance auto proposent des garanties personnalisées en faveur d'une acquisition plus responsable.

Que faut-il améliorer avec les véhicules propres?

Même si les voitures électriques font le succès des constructeurs automobiles, de nombreuses failles subsistent. Pour en savoir plus, l'équipementier Continental a mené sa propre enquête sur le sujet. Les résultats du sondage ont révélé que 57 % des Français ne souhaitent pas investir dans des véhicules à batterie. Ce taux est de 59 % chez les Allemands.


Parmi les principales causes de ce refus figure le coût élevé de ces voitures à zéro émission de CO2. Le manque de bornes de recharge est aussi à déplorer. Pour ne rien arranger, il faut prévoir des pauses régulières, le temps que la batterie se recharge. Pour Helmut Matschi, directeur exécutif de Continental :

La connectivité intelligente améliore considérablement l'intérêt de la voiture électrique […]. Lorsque cela concerne l'autonomie, la connectivité est l'un des piliers pour garantir une meilleure acceptation par les conducteurs.

La situation réelle chez les constructeurs automobiles

Pour lutter contre le réchauffement climatique, l'Union européenne a fixé plusieurs objectifs. On cite notamment le renouvellement global des parcs automobiles dans le monde. En plus du système de bonus-malus écologique, une limite de 95 g/km d'émission de CO2 pour les véhicules neufs a été mise en place.

Sous pression, les constructeurs automobiles ont augmenté la production de voitures électriques. Rien qu'en 2020, 110000 véhicules propres ont été immatriculés en France. Au niveau mondial, 950076 voitures électriques et hybrides ont été écoulées de janvier à juin 2020. Et ce, avec 8 % de part de marché pour l'Europe, 4,6 % pour la Chine, 2 % pour les États-Unis et 1 % pour le Japon.

Que ce soit pour les véhicules à batteries (BEV) ou les hybrides rechargeables (PHEV), Tesla domine le marché. En effet, la marque comptabilise 179050 unités immatriculées. Elle est suivie de près par Volkswagen avec 62414 unités et BMW avec 58883 modèles vendus.