L’étau se resserre pour les voitures à motorisation thermiques. La Commission européenne vient d’ajouter à sa liste une nouvelle mesure confirmant son intention de mettre ces modèles jugés trop peu écologiques au placard. Son choix de voter pour le projet de loi pour une interdiction de vente dans l’Union en est une preuve.

Les voitures thermiques pourraient être exclues des ventes à partir de 2035 dans l’Union européenne

Ces dernières années, différentes mesures ont été adoptées dans le cadre de la lutte contre le réchauffement climatique. L'une d'elles consiste à exclure progressivement les véhicules thermiques du système en les remplaçant avec des modèles à faible émission de gaz à effet de serre.

Et aux dernières nouvelles, l'Union européenne vient de franchir une étape cruciale dans l'atteinte de ses objectifs. Ce, en faisant en sorte qu'à partir de 2035, la souscription à une assurance voiture sur son territoire ne concernera plus que les voitures électriques.

Pour s'en convaincre, il suffit de prendre en compte la décision récente de la Commission qui a permis à la proposition de loi présentée en juillet 2021 de passer à l'étape suivante en faisant allusion à celle visant à interdire la vente des modèles thermiques sur son territoire.

La première étape est franchie pour la proposition de loi

Depuis juillet 2021, le Parlement européen a eu à étudier de près un projet de loi qui touche directement les voitures thermiques. Celui qui prévoit que ces dernières soient exclues des ventes dans l'UE à partir de 2035 dans le cadre de la stratégie de lutte contre le réchauffement climatique des pays membres.

Tout cela pour en venir au fait que la Commission a finalement rendu son verdict en donnant son feu vert, grâce à 46 parlementaires qui ont voté pour sa mise en place si 40 autres s'y sont opposés sans parler des 2 abstentions. De quoi permettre à cette proposition de passer à l'étape suivante qui devrait acter cette législation à travers une séance plénière prévue pour juin prochain. À Jan Huitema, rapporteur du texte d'expliquer ce choix :

Cette avancée est particulièrement importante au vu de la montée continue des prix du diesel et du pétrole. Ce règlement garantit l'accès à une conduite durable pour tout le monde.

Jan Huitema

Ainsi, il serait utile de rappeler que cette proposition concerne les véhicules neufs utilisant l'essence ou le gazole comme source d'énergie. Et pas seulement puisque les modèles hybrides aussi sont de la liste y compris l'hybride plug-in pour ainsi dire que d'ici plus d'une décennie, il ne restera plus que le 100% électrique.

L'industrie automobile a déjà pris les devants

Pour l'industrie automobile, cette décision de la Commission n'est plus qu'une formalité les intégrant dans un univers réglementaire. Le fait est que les constructeurs sont déjà bien nombreux à prendre les devants sur leur calendrier comme pour le cas de :

  • Alfa Romeo et de Fiat qui ont prévu de ne vendre que de l'électrique à partir de 2027 ;
  • Opel pour 2028 ;
  • Ford, Renault et Volvo pour 2030.

Ainsi, les industriels sont déjà prêts pour la transition. Toutefois, certains d'entre eux estiment qu'un délai supplémentaire devrait être accordé pour les modèles hybrides. Raison pour laquelle, ils espèrent qu'à la séance plénière, cette option soit étudiée et accordée. L'objectif principal étant de permettre aux ménages modestes de s'y préparer financièrement d'autant que certains constructeurs auraient besoin de plus de temps pour s'adapter comme pour le cas Dacia selon Luca de Meo.

Un problème qui ne devrait pas avoir lieu selon la Commission indiquant qu'avec la croissance des volumes de production, l'amortissement des investissements et surtout les progrès technologiques, l'obstacle majeur à l'essor de l'électrique sur le marché sera éliminé. Le prix qui affichera une baisse considérable.