Les Zfe-m restent jusqu’ici peu connues des Français

Plus de 5 personnes sur 10 ayant participé à une enquête menée par Roole et IPSOS ont déclaré ne pas connaître les ZFe-m. Concernant actuellement 11 grandes villes, ces zones à faibles émissions-mobilité semblent être méconnues de la population. Néanmoins, il ne faut pas oublier que ces nouvelles normes relatives à la circulation concerneront tous les grands centres urbains de plus de 150?000 habitants dans les deux prochaines années.

Une quarantaine d'agglomérations sera concernée d'ici 2025

Pour rappel, les Zfe-m sont mises en place en vue de la réduction de la pollution atmosphérique. L'accès à ces zones est réservé aux véhicules dotés de vignette Crit'Air 1, 2 ou 3, et bien sûr, verte (électrique).

Déjà en vigueur dans 11 métropoles françaises, ce zonage est toujours mal compris des Français. Bon nombre de ceux qui ont répondu au sondage perçoivent cette « normalisation » comme une contrainte plutôt qu'une mesure antipollution.

Ainsi, d'ici 2025, 43 agglomérations de plus de 150 000 habitants seront concernées par les Zfe-m et un grand nombre de véhicules ne seraient plus autorisés à circuler dans ces villes.

Le rapport d'études a révélé non seulement la méconnaissance de la population de la réglementation, mais aussi l'opposition d'une partie des personnes concernées.

En effet, 13 % des répondants ont affirmé qu'ils n'ont pas l'intention de respecter cette interdiction de circuler.

D'autre part, 15 % envisagent de ne plus mettre les pieds dans les villes concernées, et 5 % ont l'intention de quitter ces agglomérations.

Avec la hausse des tarifs d'assurance auto, les automobilistes font donc face à l'augmentation des dépenses liées aux déplacements. D'autant plus que la voiture est reconnue comme le mode de transport favori des Français, et ce, quel que soit le niveau de vie.

Bon à savoir : à propos des couvertures auto, pour accéder aux offres les plus avantageuses, il est souvent nécessaire de recourir à un simulateur d'assurance voiture.

La vignette Crit'Air, un facteur de risque de fracture sociale ?

Selon les auteurs de l'étude, la vignette Crit'Air pourrait devenir un facteur de risque de fracture sociale ». Ils ont souligné que « la classification des véhicules en fonction de leur "certificat qualité de l'air" s'avère discriminante, puisque l'accès à des véhicules peu ou pas polluants dépend avant tout du niveau de revenus des propriétaires.