En Belgique, la moto est en passe de devenir le moyen de transport individuel par excellence. Le marché se porte très bien, en dépit du contexte économique actuel. Il est vrai que cette solution de mobilité présente de nombreux avantages, non seulement du point de vue pratique, mais également sur le plan financier, grâce au bonus fiscal accordé pour les modèles de moins de 250 cc.

Belgique : période faste pour le marché de la moto

Une économie pour le portefeuille

La fermeture des différentes concessions lors du confinement n'a pas vraiment entamé le marché des deux-roues. En ces périodes troubles, la tendance est plutôt à l'épargne. Les ménages cherchent à réduire au minimum leurs dépenses.

Ceci explique en partie le succès connu dernièrement par les motos, plus particulièrement celles en dessous de 250 centimètres cubes (250 cc).

En effet, les deux-roues appartenant à cette catégorie sont exemptés de taxe de circulation. Toujours en matière de fiscalité, lorsque le véhicule est utilisé pour se rendre du domicile au lieu de travail (et inversement), l'intégralité des frais liés à la moto (prix d'achat, entretiens, carburant…) n'est pas prise en compte lors de la déclaration d'impôts.


Toujours dans le souci de réaliser des économies, si les Belges sont autant enclins à acheter un deux-roues, c'est parce qu'ils ont la possibilité de combiner leur assurance moto et leur assurance voiture, une astuce qui permet de réduire les primes si l'assureur est conciliant.

Le côté pratique

L'aspect financier à lui tout seul n'explique pas l'engouement grandissant des Belges pour la moto. Avec 25 807 unités nouvellement immatriculées, pour un total de plus de 500 000 motos en circulation, il apparait clairement que les usagers de la route sont disposés à opérer une tout autre approche pour modifier leurs habitudes.

Rouler en moto, c'est avoir la garantie de ne pas être bloqué dans les embouteillages. De plus, la consommation en carburant est moindre par rapport à celle d'une voiture puisque les deux-roues consomment en moyenne 3 litres tous les cent kilomètres.

Autre argument, et non des moindres, en faveur de la moto : le problème de parking ne se pose plus. En effet, le Code de la route en Belgique autorise l'utilisation des trottoirs comme aire de stationnement. Le motocycliste doit toutefois veiller à ce que son véhicule ne gêne pas la circulation des piétons.