Avec l’immobilier, le marché de la moto fait sans doute partie des secteurs qui ont pu rebondir assez rapidement après le confinement. La reprise s’explique à la fois par les envies de liberté des motocyclistes et par le traumatisme de la pandémie et donc la crainte d’une contamination qui incite chacun à adopter un moyen de locomotion individuel.

Le marché de la moto retrouve des couleurs

Un effet de rattrapage ?

Le coronavirus a apporté son lot de bouleversements, aussi bien au sein des ménages que dans tous les secteurs d'activité. Pour les vendeurs de deux-roues, le printemps 2020 peut être qualifié de catastrophique alors qu'en temps normal, il s'agit de la période où ils réalisent l'essentiel de leurs ventes.

Par exemple, chez les concessionnaires Honda, de mi-mars à début mai, il s'est vendu sept fois moins de motos que l'année dernière à la même époque.

Heureusement, depuis le déconfinement, les motocyclistes se sont de nouveau rués dans les magasins. À tel point que, même avec 11 jours de moins, le mois de mai 2020 a présenté des chiffres quasi semblables à ceux de mai 2019 dans son intégralité.


L'effet de rattrapage peut également venir des vendeurs. Dans le souci d'améliorer leurs chiffres et d'épuiser leur stock, certains d'entre eux ont lancé des campagnes de promotion qui se sont traduites par des réductions ou par des crédits gratuits accordés aux clients.

Une ferveur qui n'a pas tenu jusqu'au mois de juillet

La reprise en fanfare de la vente de deux roues a également été très profitable au marché de l'assurance moto.

Malheureusement pour les deux secteurs, la dynamique s'est essoufflée au mois de juillet. D'après les chiffres communiqués par la chambre syndicale des importateurs d'automobiles et de motocycles, les ventes de deux roues ont chuté en juillet par rapport au même mois de l'année dernière. La baisse constatée est de l'ordre de -8,31 % à -9,58 %.

Toutefois, il convient d'affirmer que le marché des deux-roues a su se relever de la crise sanitaire et devrait montrer une résilience similaire si la grande crise économique post-covid tant redoutée finissait par effectivement se produire.