D’ici cinq ans, les dépenses des Européens pour leurs animaux de compagnie devraient connaître une hausse de plus de 25 %. D’après les analystes d’Edge by Ascential, environ 182 milliards d’euros seront investis par les propriétaires dans les besoins de leurs bêtes. En France, la barre des 5 milliards d’euros par an a été atteinte.

Le bien-être des animaux au centre des préoccupations
La générosité des propriétaires de chiens, chats… ne connaît pas de limite lorsqu'il s'agit de dépenser pour le bien-être de leur animal : alimentation, soins, accessoires, jeux ou assurance animaux de compagnie.
Selon les explications d'Edge by Ascential, un cabinet spécialisé dans le commerce en ligne,
« Les animaux sont aujourd'hui considérés comme des membres à part entière de la famille ».
Ils sont choyés et les maîtres ne lésinent pas sur la qualité des aliments et des accessoires pour leur garantir les meilleures conditions de vie possible.
Les industriels spécialisés proposent ainsi aujourd'hui des produits plus élaborés répondant aux exigences des acheteurs et parfaitement adaptés aux besoins des animaux.
Les professionnels jouent le jeu
Le marché des animaux de compagnie est en plein essor. En janvier, René Michau, président du Syndicat professionnel des métiers et services de l'animal de compagnie, annonçait que
« Les dépenses annuelles des Français pour leurs animaux frisaient les 5 milliards d'euros ».
Corroborant les propos du cabinet Edge by Ascential, il affirme avant l'ouverture du salon « Animal Show » à Paris que
« Le phénomène d'humanisation des chiens et chats est en train de gagner du terrain ».
Des produits innovants, prestigieux et insolites destinés aux animaux et à leurs propriétaires ont été présentés par les professionnels lors de ce salon.
Le Parti animaliste arrive sur la scène politique
Le regain d'intérêt des Français pour leurs animaux de compagnie se traduit également par l'émergence du parti animaliste lors des dernières élections européennes.
Ce parti a gagné près d'un demi-million de voix même s'il ne bénéficiait que d'une couverture médiatique et de moyens financiers limités.
Pour une première entrée sur la scène politique, il s'en est plutôt bien sorti avec 2,17 % des votes.