Dans le cadre de ses études, le Royal Veterinary College a concentré son regard sur les races de chiens avec pour objectif de fournir des données statistiques sur l’espérance de vie annuelle de ces animaux de compagnie. L’initiative qui a permis de découvrir que certaines races vivent plus longtemps que d’autres.

Les résultats d'une étude menée par le Royal Veterinary College devraient permettre aux ménages désireux d'adopter un chien d'optimiser leur choix ou encore les soins et l'assurance animaux les plus adaptées à leur compagnon. Simplement parce que cette agence britannique a découvert que certaines races vivent nettement plus longtemps que d'autres avec une différence pouvant aller jusqu'à 8 ans.
L'organisme le démontre à travers les statistiques de vie annuelle de ces animaux de compagnie. Un rapport devenu possible, grâce à la base de données de Vetcompass mettant à la disposition des chercheurs 20 millions de dossiers. Des documents suffisamment complets concernant un groupe de chiens croisés et 18 races, morts sur la période du 1er janvier 2016 au 30 juillet 2020.
Des années de différence
Dans le cadre de cette étude, Royal Veterinary College s'est fixé pour objectif d'avoir une idée plus précise sur la longévité des chiens. L'occasion qui a permis de découvrir qu'à la naissance, leur espérance de vie est élevée à 11,23 ans.
Ce qui est relativement long sauf que dans les détails, le cabinet d'étude a démontré que cette réalité cache une certaine disparité avec une différence d'au moins 6 mois entre les mâles et les femelles avec l'avantage pour les chiennes affichant 11, 41 ans à leur actif contre 11,07 ans.
Mais cet écart est moindre par rapport à celui détecté une fois les races comparées. Ce, étant donné que certaines d'entre elles peinent à dépasser la barre des 5 ans si d'autres parviennent à dépasser le 12.
Parmi ceux qui vivent le moins longtemps par exemple, le Bouledogue français vient en tête de liste avec une espérance de vie de 4,53 ans. Le Bouledogue anglais à la deuxième place à 7,39 ans et le Pug carlin à la troisième à 7,65 ans.
Du côté de ceux qui disposent de plus d'une décennie, le Jack russell domine le podium avec 12,72 ans. Vient par la suite le Yorkshire à 12,54 ans le Border collie à 12,10 ans. Pour les autres, c'est entre 7,79 ans et 11,92 ans.
Différents éléments peuvent y contribuer
À travers leurs investigations, les chercheurs du Royal Veterinary College ont découvert que ces disparités détectées au niveau de l'espérance de vie peuvent s'expliquer à travers différents éléments.
À commencer par les soins expliquant parfois le choix de certains ménages à recourir à la stérilisation auprès des vétérinaires. Selon les données étudiées, cette pratique permet en effet de prolonger de 10% la longévité des chiens, mâles ou femelles.
Et d'après le classement susmentionné, la taille aussi compte en notant que les plus petits comme le yorkshire et le jack russell ont tendance à vivre plus longtemps par rapport aux plus gros comme le bouledogue français et anglais.
Ainsi, la physionomie joue pour beaucoup dans la longévité en notant dans ce sens qu'un autre élément lestant s'ajoute à la liste des races « brachycéphales », ces chiens qui se font reconnaître à travers leur nez écrasé ou leur face aplatie comme pour le cas des bouledogues ou du pug.
Pour ces derniers, la durée de vie a tendance à diminuer pour la raison que leur système respiratoire les expose plus facilement aux risques de maladies.