Si les animaux élevés restent en bonne santé et se nourrissent correctement, les personnes qui les consomment en constateront les bienfaits sur leur santé. C’est ce qui ressort d’une étude clinique réalisée il y a 20 ans par l’Institut national de la recherche agronomique (INRA). Il a été accompagné dans sa démarche par une enseigne spécialisée en santé animale, Valorex.

De l’importance de préserver la chaîne alimentaire pour entretenir la santé humaine

Tout ce que l'Homme ingère influe considérablement sur sa santé et donc sur son espérance de vie. C'est d'ailleurs la raison pour laquelle les professionnels de santé recommandent aux populations de surveiller leur poids, d'autant plus que l'obésité engendre de nombreuses maladies. Les personnes en surcharge pondérale risquent davantage de contracter le diabète ou de souffrir de problèmes cardiovasculaires.

Encore faut-il bien nourrir les animaux destinés à la consommation. Telle est la raison d'être de l'association Bleu-Blanc-Cœur qui a été fondée en 2000.

Elle œuvre pour l'application d'une agriculture qui profite aux animaux et qui sécurise la chaîne alimentaire. À ce propos, certaines compagnies proposent une assurance animaux d'élevage.

Valoriser les produits agricoles ayant un intérêt nutritionnel

Une étude clinique a été réalisée le 6 janvier 2000 auprès de 80 personnes qui se sont portées volontaires. Ceux qui ont consommé des produits issus d'animaux ayant bénéficié d'un régime spécial aux fortes valeurs nutritionnelles se sont mieux portés. Par exemple, les parois de leurs globules rouges se sont modifiées.


Concernant la nourriture, il a été question de viande, de lait et d'œufs. En tout cas, le mode d'alimentation des participants n'a pas changé. Seul le régime alimentaire des animaux a été revu.

En 1993, Jean-Pierre Pasquet, un éleveur de vaches, a rapproché la qualité de ses produits laitiers avec l'alimentation de ses bêtes et leur état de santé. Pour étudier en profondeur le rôle des Oméga 3 qui composent leur nourriture, il s'est joint à Pierre Weill, un ingénieur agronome, et à Bernard Schmitt, qui exerce en tant que médecin nutritionniste. L'enquête est partie de leur découverte.

Comment l'étude y afférente a-t-elle été réalisée ?

L'étude en question a été préparée durant quelques mois dans les étables, les poulaillers et les champs. Certains animaux (témoins) ont été nourris de façon habituelle, avec un régime à base de soja et de maïs. D'autres ont été soumis à un régime expérimental qui contenait notamment des graines de lin cuites et des protéagineux.

Les matières premières issues de chacun des groupes (témoin et expérimental) ont été collectées séparément. Les consignes reçues par les ateliers de production ont permis de mettre à disposition des volontaires des paniers témoins d'une part et des paniers expérimentaux de l'autre.

Pendant tout un trimestre, les personnes qui se sont portées volontaires ont été invitées à cuisiner avec les paniers qui leur ont été remis. À l'issue de l'expérimentation, elles ont fourni un échantillon de sang qui a été analysé. Il faut savoir que la composition du sang indique l'état de santé des plantes et des animaux qui ont été consommés.