Lors de la préparation d’un déplacement en avion avec un chat, chien, etc., examiner quelques éléments constitue une nécessité. Afin d’éviter les mésaventures, il est notamment conseillé de se renseigner sur les différents éventuels traitements demandés dans le pays de destination. Même chose concernant les interdictions applicables en matière de transport d’animaux.

Un voyage en avion avec un animal de compagnie nécessite le respect de différentes conditions

À l'heure des vacances, de nombreux foyers prévoient un voyage en avion avec leur animal de compagnie. Une situation qui semble mériter quelques précisions par rapport à divers points, comme la responsabilité en cas de souci par exemple. À ce propos, pendant un transport en soute, la situation s'avère complexe dans l'hypothèse d'un accident. Il arrive même des fois où les litiges atterrissent devant la justice. Outre-Atlantique, la compagnie United s'est par exemple excusée publiquement quatre ans plus tôt en plus de devoir indemniser plusieurs passagers. Dans les faits, 18 animaux ont perdu la vie à bord de ses avions sur le seul exercice 2017.

Interdiction de vol pour les chatons et chiots non sevrés

Ensuite, les compagnies ne procèdent à aucun remboursement des paiements déjà effectués en cas de :

  •  Refus de la bête aux frontières de l'État de destination ;
  •  Refus d'embarquer celle-ci pour non-respect des règles applicables.

À ce titre, seul le transport de bête en cabine est autorisé pour un vol :

  •  En partance de Moscou pour Paris ;
  •  À destination de la Chine toute entière.

Afin de prévenir au maximum les problèmes, souscrire une assurance animaux peut se révéler nécessaire. Néanmoins, il est recommandé de bien vérifier les conditions de prise en charge pour se prémunir contre les mauvaises surprises.


Par rapport aux interdictions, il faut noter que pour les nouveaux animaux de compagnie (NAC), tout dépend de l'entreprise de transport aérien. À titre d'information, cette appellation regroupe les oiseaux, reptiles ou autres espèces à l'instar des furets, des hamsters, etc.

Concernant les chatons et les chiots, ceux qui nécessitent encore un allaitement sont proscrits dans les appareils. Il en est de même pour les chiens de défense ou de garde et d'attaque (de catégories 2 et 1).

Un passeport pour un voyage sur le territoire de l'UE

Par ailleurs, les chats ou chiens au nez retroussé ne sont en général pas acceptés par les compagnies aériennes. Et ce pour des raisons liées à leur santé. C'est le cas des races :

  •  European ou british shorthair et persan pour les félins ;
  •  Shi tsu, bouledogues, boxers et carlins pour les canidés.

Dans un autre registre, un passeport européen rattaché à la bête est exigé pour un déplacement au sein de l'Union européenne. Devant être émis par un vétérinaire, ce justificatif présente quelques indications, à savoir :

  •  Attestation d'identification par une puce électronique ;
  •  Certification de vaccination contre la rage ;
  •  Adresse du maître ainsi que son nom ;
  •  Description de l'animal.

En dehors de l'UE, des vaccinations ou traitements supplémentaires peuvent être requis. Et cela vaut également pour des pays comme Malte, Grande-Bretagne, Suède ou Irlande. À titre d'exemple, un chat doit être immunisé contre l'hépatite de Rubarth, la maladie de Carré, etc. pour partir en Australie.

Côté tarif, le billet peut coûter cher, jusqu'à quelques centaines d'euros chez certaines compagnies, pour les vols long-courriers. S'agissant des destinations plus courtes, quelques dizaines d'euros peuvent suffire.