Le 13 septembre dernier représente un nouveau tournant pour le secteur santé. Désormais, un nouveau dispositif intégrera le système afin de permettre à tous les Français d’accéder à une couverture de soins supplémentaires. Ainsi, une version élargie de la CMU-C sera à la portée de chacun, même des ménages les plus vulnérables.

Les ménages les plus vulnérables pourront accéder au nouveau CMU-C

Dans le cadre de sa stratégie de lutte contre la pauvreté, Emmanuel Macron entend à ce que chaque Français puisse accéder à des soins médicaux qu'importe son niveau de revenus.

Il faut croire que jusqu'ici, ce n'est pas encore le cas, puisque seuls 50% des ménages ont accès à une couverture de santé complémentaire comme l'ACS et la CMU-C. Les autres préfèrent s'en éloigner, faute de moyen.

Afin de rétablir la situation, une fusion de ces deux concepts a donné naissance à nouvelle version de la CMU-C. Celle qui coûtera moins d'un euro par jour à chaque individu tout en privilégiant les personnes en situation de handicap. Notre comparateur de mutuelle santé peut vous aider à choisir la meilleure couverture gratuitement.

Une fusion pour plus de portée

Au total, l'ACS et la CMU-C ne touchent que 7,1 millions d'individus. Soit 1,6 million pour le premier dispositif et 5,5 millions pour le second. Mais avec leur fusion, leur portée sera plus conséquente puisque 200 000 autres personnes pourront bénéficier de la CMU-C dernière version pour atteindre un objectif avoisinant les 1,5 million d'abonnés.


La raison est simple, les bénéficiaires de l'ACS qui autrefois ne pouvaient pas accéder à la CMU-C pourront en bénéficier rien que pour un montant ne dépassant pas 30 euros par mois, voire moins selon le niveau de revenus. Concrètement, avec une rétribution mensuelle entre 728 et 981 euros, un individu est éligible à ce nouveau concept.

Ce serait d'ailleurs le cas pour les abonnés à l'AAH à taux plein qui gagne 819 euros par mois ou encore ceux qui profitent de la majoration pour la vie autonome, dont la mensualité, est fixée à 104,77 euros.

Dans ce domaine, seuls les bénéficiaires d'un complément de ressources de 179,31 euros seront écartés, car leur revenu aura alors dépassé le seuil fixé.

Le droit à la santé à moins d'un euro

Le droit à la santé à moins d'un euro est désormais possible avec la fusion de la couverture maladie universelle complémentaire (CMU-C) et de l'ACS ou aide au paiement d'une complémentaire santé.

Ainsi, avec la CMU-C nouvelle version, l'apport annuel de chaque individu ne dépassera pas les 365 euros s'il était à 385 euros, rien que pour l'ACS. D'après, les initiateurs de ce concept, ce système devrait permettre d'économiser la moitié des investissements. Pour un couple âgé par exemple, il pourra mettre de côté dans les 600 euros chaque année. En rabaissant ainsi les tarifs, l'exécutif espère en effet à :

Simplifier radicalement l'accès aux droits de santé pour les personnes les plus vulnérables.

D'ailleurs, il privilégiera principalement les handicapés en garantissant une prise en charge intégrale de ces derniers pour les frais liés aux fauteuils roulants, aux sondes ou encore aux pansements qui ne sont couverts qu'en partie par l'ACS.