La santé figure parmi les principales préoccupations des ménages français. Cependant, ils figurent parmi ceux qui dépensent le moins quand il s’agit de prendre en charge les différents frais liés à leurs traitements médicaux. En effet, d’autres organismes privés et publics s’en occupent à leur place, grâce à un système avantageux.

Dans l'Hexagone, le système médical existant permet à la population de profiter d'une situation plus ou moins avantageuse en ce qui concerne les dépenses de santé. D'après le dernier rapport de la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), ils n'ont presque rien à débourser si l'on tient compte de leur apport.
Dans ce domaine, les Français sont en effet privilégiés par rapport à la population européenne puisque le règlement de la majeure partie des factures médicales est pris en charge par l'autorité publique et d'autres organismes. Ce qui a d'ailleurs coûté à l'État une somme avoisinant les 200 milliards d'euros, rien que pour l'année 2017.
Les France dépensent énormément en matière de santé
Par rapport aux pays membres de l'organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), la France dépense énormément en matière de santé avec un coût moyen par habitant, élevé à 2 977 euros. Dans ce domaine, elle tient la troisième place après la Suisse et les États-Unis en y consacrant près de 12% de son produit intérieur brut (PIB).
Rien que pour l'année dernière, l'Hexagone a déboursé près de 200 milliards d'euros en CSBM (consommation de soins et de biens médicaux) pour afficher une légère croissance de 1,3%. Mais d'après la direction de la recherche, des études, de l'évaluation et des statistiques (Drees), il s'agit d'un niveau historiquement bas rien qu'en se référant aux résultats de 2016 qui ont affiché un accroissement de 2%.
Dans les détails, ce sont les traitements hospitaliers qui détiennent le record avec des frais avoisinant les 100 milliards d'euros. Viennent ensuite les soins de ville en affichant 53,4 milliards d'euros au tableau. Le reste est départagé entre les livraisons de médicaments et les différents besoins médicaux comme les prothèses, les lunettes ou les transports sanitaires.
Un apport relativement faible
En termes de dépenses de santé, il faut croire que les ménages français sont privilégiés. Il se trouve en effet qu'ils sont plutôt gâtés puisqu'ils profitent d'une certaine mesure les aidant à régler leurs frais médicaux. En effet, la majeure partie des charges revient à la Sécurité sociale à hauteur de 77,8%. Mais il faut toutefois préciser que cet apport varie en fonction de l'acte médical.
Normalement, le reste à charge devrait revenir à la population, mais cette dernière a encore la possibilité de réduire encore plus ses débours. Pour cela, la France met en sa disposition différents organismes complémentaires destinés à régler la différence entre les coûts des traitements et le remboursement de la Sécu.
Ainsi, grâce à la souscription à une mutuelle santé ou autre service, la facture pourrait diminuer jusqu'à 13,2%. Chaque individu inscrit n'aura, alors qu'à s'occuper des 7,5% restant, voire rien du tout selon le niveau de couverture et de remboursement choisi.