La Sécurité sociale n’assure que les besoins les plus capitaux des citoyens français en matière de prise en charge médicale. Dans ce cadre, tout le monde n’est pas sans savoir l’écart entre ces subventions et les dépenses réelles de chaque foyer en termes de soins. Afin de pallier cette situation, les entreprises sont soumises à une obligation d’assurer leurs employés. Ce qui n’est pas le cas dans le service public.

L’aide à la santé des fonctionnaires pourrait augmenter avec le projet de transformation de la fonction publique

Les dispositifs de complémentarité dédiés aux travailleurs au sein des bureaux administratifs ont fait l'objet de bien de discussions depuis longtemps. Au cours du mois d'août, des actualités semblent apporter leur lumière à ce sujet. En fait, la loi de transformation de la fonction publique incite les acteurs concernés à réfléchir sur le meilleur moyen de redresser la barre.

Par ailleurs, les pourvoyeurs de couverture au niveau de ce secteur ont maintes fois abordé ce sujet en espérant des réformes avantageuses. De même, d'autres organismes ont mis leur pierre à l'édifice, bien que les résultats ne soient pas encore palpables.

Les agents de l'État n'ont pas le même privilège que les salariés privés

À première vue, les ressources humaines du public et du privé semblent ne jamais connaitre les mêmes avantages en matière de complémentaire santé.


À l'heure actuelle, les entreprises qui ne sont pas rattachées directement au gouvernement participent à l'accès aux soins de leur personnel de manière équitable. Cet apport est évalué à 50% des dépenses facturées par l'assurance des bénéficiaires. Cette pratique est l'impact d'un réajustement législatif qui date de 2016.

Au désavantage des fonctionnaires, l'État ne peut pas se permettre de les mettre au même piédestal que la première catégorie. En dépit du fait que la part des employeurs soit relativement faible, un tel privilège n'est pas permis sous peine d'exploser le budget. En effet, certains ministères pourraient atteindre deux milliards d'euros si ce principe se voit appliqué.

Un nouveau regard porté sur la protection sociale des fonctionnaires

Une poignée d'acteurs a déjà tracé la voie qui mène vers ce changement au niveau de l'administration. Force est pourtant de constater qu'aucun changement significatif n'est enregistré jusqu'à présent. Reste que des résultats devraient déjà voir le jour très prochainement. En effet, des réflexions ont été réalisées par trois principaux protagonistes dont :

  • L'Inspection générale de l'administration (IGA) 
  • L'Inspection générale des finances (IGF) 
  • L'Inspection générale des affaires sociales (IGAS)

Elles ne sont pas les seules à avoir fait le grand pas. Aux côtés des divers syndicats, la Mutualité fonction publique (MFP) a également avancé des actions de sollicitation afin d'essayer de changer le cours des choses qui, visiblement, ne profitent pas à ces agents.

Toutes les parties prenantes au sein de la Fonction publique de l'État (FPE) sont, maintenant, en attente d'une bonne transformation comme le précise l'article 40 de la loi y afférente. Celui-ci autorise, en effet, la remise en question de la participation des employeurs pour favoriser la couverture sociale des employés.