Dans un rapport récent, l’Assurance maladie attire l’attention sur le fait que moins de la moitié des personnes en surpoids ont reçu une dose du vaccin contre le coronavirus, alors que celles-ci font partie des sujets considérés comme à risque de formes graves. Pour rappel, la vaccination contre le covid-19 des adultes souffrant d’une comorbidité a débuté le samedi 1er mai.

L’Assurance Maladie alerte sur le faible taux de vaccination contre le covid-19 des personnes en surpoids

Les résultats de vaccination désormais vérifiables

Les chiffres de vaccination contre le covid-19 des malades chroniques (une cinquantaine de pathologies incluant les plus courantes et les plus rares) répartis dans tous les départements sont désormais disponibles sur le site internet Datavaccin-covid.ameli.fr.

Au 23 mai dernier, plus de 66 % des 3,7 millions de diabétiques, 70 % des 11,5 millions de personnes suivant un traitement hypertenseur et 59 % des 2,6 millions des personnes victimes de maladies respiratoires chroniques ont pu recevoir leur première dose de vaccin. À noter que les chiffres cumulent plusieurs pathologies.

Même si la couverture vaccinale de ces sujets fragiles est élevée, l'Assurance maladie a tenu à souligner quelques points pendant sa conférence de presse du vendredi dernier.


Elle a notamment évoqué la situation des patients souffrant d'obésité sévère, dont les risques de développer une forme grave sont importants. Ils sont au nombre de 860 000 et font partie des assurés ayant été hospitalisés. 48 % d'entre eux ont reçu au moins une injection.

Certes, ce ratio est supérieur à la moyenne nationale. Cependant, il reste insuffisant au vu des dangers encourus, souligne l'Assurance Maladie.

En d'autres termes, les patients en surpoids sont moins bien vaccinés que les autres individus à risque.

De nombreuses personnes porteuses d'une trisomie 21 n'ont pas été vaccinées

L'Assurance maladie évoque aussi son inquiétude par rapport aux 9 200 individus porteurs d'une trisomie 21 qui n'ont pas encore été vaccinés. Ces derniers font pourtant partie des sujets fragiles.

Il en est de même pour les patients souffrant de cancer « en phase active » ainsi que pour les personnes traitées par dialyse.

Enfin, elle a également fait référence aux personnes atteintes de troubles psychiatriques. En bref, il reste beaucoup d'individus à vacciner.