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De nombreuses personnes utilisent actuellement le protoxyde d’azote comme euphorisant. Il est communément appelé « gaz hilarant » en raison de ses effets sur l’organisme. La vulgarisation de ce produit est essentiellement liée à son usage culinaire. À cause du détournement de son utilisation, les pouvoirs publics envisagent désormais d’en restreindre l’accès.

L'usage d'euphorisant est un sujet qui préoccupe la communauté médicale et le secteur de la mutuelle santé. En effet, cette pratique mènera inévitablement aux actes sous influence et aux séquelles habituelles des drogues. Il s'agit ainsi d'une véritable menace pour la sécurité et la santé publique.
Le ministère de l'Intérieur a récemment annoncé l'interdiction prochaine du protoxyde d'azote en France à cause de son utilisation comme euphorisant. Certains élus ont manifesté leur enthousiasme par rapport à cette mesure pour des raisons sécuritaires et sanitaires. Les adolescents sont en effet trop nombreux à se laisser tenter par cette tendance réellement dangereuse.
Des résultats s'imposent
Dans l'ensemble, l'interdiction du gaz hilarant est accueillie favorablement par les élus qui en mesurent la portée. Ils sont satisfaits de la direction prise par l'exécutif. Toutefois, certains d'entre eux estiment que cette décision a été prise tardivement. En effet, les séquelles de l'inaction des pouvoirs publics sont déjà palpables dans de nombreuses communes.
La consommation de gaz hilarant représente actuellement une thématique d'ordre national. Les autorités devraient donc traiter ce sujet comme tel et trouver des solutions valables dans tout l'Hexagone. Le projet actuel du ministère de l'Intérieur enthousiasme les élus préoccupés par le protoxyde d'azote.
Il reste à déterminer son efficacité. Pour ce faire, il faut observer les modalités de déploiement des mesures annoncées. Le gouvernement a prévu de prendre des dispositions, mais leur application sur le terrain nécessite encore un peu de recul. En somme, l'organisation devra dépasser de loin l'ordre du discours et démontrer son efficacité.
Un sujet problématique
À Brunoy dans l'Essonne, la voie publique est jonchée de fioles de protoxyde d'azote. Les autorités locales se sont logiquement inquiétées de ce phénomène. Ainsi, le maire de la ville, Bruno Gallier, a prohibé la vente de gaz hilarant aux mineurs pour commencer. Comme l'a expliqué l'édile :
C'est un enjeu de santé publique parce que ce produit a un certain nombre d'effets très néfastes sur la santé du consommateur. Comme il est très désinhibant pour ceux qui en prennent, c'est aussi parfois un problème de sûreté publique.
La mise en œuvre de la mesure s'avère particulièrement difficile en raison des sites internet qui proposent du protoxyde d'azote. En effet, ces plateformes permettent aux mineurs de contourner le système. L'interdiction à venir pourrait régler le problème. Toutefois, la question est nettement plus complexe et nécessite une démarche de fond. D'ailleurs, le maire de Brunoy a rencontré des soucis en raison du caractère vague de son arrêté.