Lundi 24 juin, Agnès Buzin, ministre de la Santé a tenu à prévenir les Français que l’inconfort ressenti durant cet épisode de canicule qui devait s’étendre sur cette semaine clôturant le premier semestre 2019 serait sera supérieur à celui de 2003 qui a fait de nombreuses victimes. Et il faut croire qu’elle a vu juste puisqu’un nouveau record de chaleur a été atteint.

Lors de la dernière semaine de juin, de fortes chaleurs ont été au rendez-vous.
Raison pour laquelle, Agnès Buzin a pris les devants en mettant sur pied certains dispositif et en incitant les ménages à ne pas en minimiser les risques pour la santé. Dans ce sens, la ministre a fortement conseillé la population ainsi que les entreprises à adopter des mesures préventives afin de limiter les dégâts.
Et il faut croire que ces efforts ont porté leurs fruits si l'on tient compte du fait que cette saison a été nettement moins meurtrière que celle d'il y a 16 ans bien que le record de température enregistré durant cette période soit battu.
Mieux préparée qu'en 2003
Par rapport en 2003, la France est mieux préparée pour faire face à la canicule d'autant que de nombreux ménages sont affiliés à une complémentaire santé qui leur permettrait de profiter d'une couverture en cas de sinistre. S'ajoutant à cela, les autorités publiques ont adopté des mesures préventives afin de limiter les problèmes qui en sont liés.
Dans ce sens, la ministre de la Santé a tenu à sensibiliser les Français à l'occasion d'un point de presse tenu le lundi 24 juin dernier pour que ces derniers misent sur la prudence en soulignant que :
« Le risque sanitaire lié à cette vague de chaleur est d'autant plus élevé qu'elle s'accompagne d'un très fort taux d'humidité, ce qui augmente la chaleur ressentie ».
Agnès Buzin a d'ailleurs incité la population à adopter certaines mesures comme porter des vêtements adaptés ou éviter de s'exposer au soleil en rajoutant que :
« Il est important de se baigner dans des endroits autorisés, et dans des eaux pas trop fraîches pour éviter l'hydrocution ».
Elle en a fait de même pour les entreprises en affirmant que :
« Nous donnons des instructions aux différentes entreprises pour qu'elles adaptent leurs horaires, leurs façons de travailler, de façon à éviter au maximum les transports en commun ».
En outre, le ministère a adopté des mesures plus drastiques pour certains départements placés en alerte rouge à travers :
- L'annulation des sorties scolaires, des événements festifs ou sportifs ;
- La mise en place de cellules de crise et de plan bleu pour les établissements médicaux-sociaux ;
- Le renforcement des maraudes pour venir en aide aux plus démunis.
Plus de chaleur, moins de victimes
Comme l'avait prévu Météo France, le record de chaleur enregistré il y a 16 ans est dépassé cette année en soulignant que durant la journée du 12 août 2003, la température la plus élevée jamais enregistré en France a atteint les 44,1 °C dans le Gard.
Ainsi pour 2019, ce seuil a été battu dans certains département si l'on croit une chaîne météo qui a précisé que :
« Le Vaucluse, le Gard, l'Hérault et les Bouches-du-Rhône passent en alerte rouge vendredi en raison de la chaleur exceptionnelle attendue en journée avec des pointes à 44-45 °C possibles par endroits ».
Dans les détails, le Gard détient encore le palmarès en affichant 45,9 °C à Gallargues-le-Montrieux qui est suivi de près par Carpentras de Vaucluse avec 44,3 °C.
Mais il faut dire que malgré cette hausse fulgurante, la canicule de cette année est moins meurtrière qu'il y a plus d'une décennie si l'on se réfère au nombre de victimes qui est loin d'atteindre la dizaine si en 2003, le chiffre s'élevait à 15 000. Soit, une situation qui a permis à Agnès Buzin de dire que :
« Nous sommes extrêmement bien préparés par rapport à 2003 ».