Les cigarettes électroniques ont toujours été présentées comme une alternative inoffensive et provisoire pour les fumeurs qui essayaient d’arrêter. Elles ont ainsi rencontré plus ou moins de succès auprès de cette population. Entre temps, les vapoteurs sont devenus très prisés des consommateurs de cannabis aux États-Unis. Toutefois, selon le CDC, ces e-cigarettes seraient potentiellement dangereuses pour la santé.

Les cigarettes électroniques engendreraient une toute nouvelle maladie pulmonaire

Depuis peu, les agences américaines chargées de la santé publique commencent à surveiller de près les consommateurs de cigarettes électroniques. En effet, du 28 juin au 20 août 2019, ces organismes ont enregistré environ 153 cas d'une toute nouvelle maladie pulmonaire aux États-Unis. Selon leurs premiers constats, ce problème semble toucher uniquement les vapoteurs et les vapoteuses.

Le CDC (Centers for Disease Control and Prévention) a ainsi ouvert une enquête couvrant les 16 États dans lesquels les premiers cas de cette maladie ont été enregistrés. Face à ce problème de santé publique, la FDA a également apporté son soutien à l'agence de contrôle et de prévention des maladies.

Les vapoteurs surveillés de près

Une fois l'alerte lancée, le CDC a officiellement demandé aux médecins américains de signaler et d'analyser soigneusement les éventuels nouveaux cas dans leur région. Les professionnels de santé devront notamment décrire avec précision les symptômes de cette nouvelle maladie.


D'autre part, il faudra aussi analyser la manière dont le patient se sert habituellement de sa cigarette électronique. En effet, différents paramètres tels que la fréquence de la consommation, les produits utilisés et autres peuvent se révéler importants dans le cadre de l'étude menée par les autorités.

La FDA (Food & Drug Administration) incite également les consommateurs d'e-cigarettes à signaler l'apparition d'éventuels problèmes similaires à travers un formulaire disponible en ligne. L'agence est aussi concernée par ce problème, car elle est spécialisée dans la surveillance des produits alimentaires et des médicaments.

Pour l'instant, cette nouvelle maladie n'a pas encore de nom. Toutefois, elle semble toucher essentiellement les adolescents et les jeunes adultes. Ce phénomène s'explique notamment par la popularité des e-cigarettes auprès des plus jeunes. De plus, ces accessoires semblent même être à la mode aux États-Unis.

Comme l'indique The Verge, le vapotage au Lycée a augmenté de près de 78 % de 2017 à 2018. De plus, 27 % des élèves de cet âge admettent consommer régulièrement des cigarettes électroniques. Logiquement, cette population requiert davantage de surveillance pour mieux cerner la maladie considérée.

Une pathologie pulmonaire inédite

Les mutuelles ont été prévues pour faciliter l'accès aux soins et la prise en charge de l'ensemble de la population. Elles se révèlent particulièrement avantageuses pour les foyers à faible revenu et les personnes fragiles sur le plan financier.


Toutefois, la situation tend à se compliquer en cas de maladie non répertoriée, surtout au niveau du remboursement. En effet, certains actes médicaux ne sont pas pris en charge par le dispositif. Néanmoins, ces exclusions ne concernent généralement pas les cas d'urgence.

Selon le CDC, la pathologie en question évolue progressivement et se manifeste à travers un souffle court, des difficultés respiratoires ou des douleurs à la poitrine. Certains malades présentent également une fatigue aiguë et des problèmes gastro-intestinaux (diarrhées, vomissements, etc.). Néanmoins, jusqu'à présent, la maladie n'a entraîné aucun décès.

D'après The Verge, outre l'utilisation de cigarettes électroniques, les personnes touchées par cette maladie ont pour point commun la consommation de produits contenant du THC (tétrahydrocannabinol), le principe actif du cannabis. Cependant, les autorités sanitaires locales ne se sont pas encore prononcées sur les liens de cause à effet entre ces différents éléments.

Pour l'instant, le CDC et la FDA se contentent de récolter les données venant des consommateurs pour en savoir plus sur cette nouvelle pathologie pulmonaire. Leurs conclusions devraient être révélées au grand public dès que leurs équipes en sauront davantage sur la maladie.