Depuis le début de la pandémie, la Covid 19 a eu le temps de muter, avec l’apparition de nouveaux variants. La souche qui sévit actuellement en France, et qui représente 76 % des tests positifs, est le variant britannique. Si la souche originelle du virus était connue pour affecter davantage les personnes âgées, les statistiques montrent que le variant anglais touche plus les enfants.

Coronavirus : les enfants sont plus exposés au variant britannique

Une augmentation des nombres de cas qui ne pousse pas à l'optimisme

Les tests sur le territoire se multiplient, ce qui explique en partie l'augmentation conséquente du nombre de cas confirmés.

En partie seulement, puisque les observateurs ont également constaté que l'incidence (nombre de cas confirmés sur 100?000 cas testés) évolue de manière inquiétante, en particulier chez les jeunes enfants.

Pour information, en général, sur 100?000 habitants testés, 313 se révèlent « positifs ». Un peu plus en détail, la tranche d'âge de 0 à 14 ans fait état d'une progression de 31 % du nombre de contaminations, d'une semaine à l'autre.


Le fait de disposer d'une mutuelle santé semble plus que jamais judicieux en ce moment, ne serait-ce que pour la prise en charge des frais liés aux soins en cas de contamination.

La fermeture des écoles, un éternel débat

Face à la nouvelle vague de contamination, largement imputable au variant anglais, l'Exécutif a annoncé, le 31 mars dernier, la fermeture de tous les établissements scolaires, allant des crèches, jusqu'aux lycées.

Une décision jugée tardive par le public et de nombreux experts qui ont tiré la sonnette d'alarme depuis la recrudescence des cas. En outre, les différents tests effectués sur ce variant ont démontré une forte augmentation du nombre de contaminations d'enfant à enfant. Or, les responsables étatiques ont longtemps repoussé la décision de suspendre les classes en présentiel.

La stratégie actuelle du gouvernement pour contrer la propagation du coronavirus présente d'ailleurs quelques incohérences, notamment avec l'annonce d'une reprise des cours pour le 26 avril – soit 3 semaines après l'annonce de l'interruption des cours –, en maternelle et primaire, jugée un peu trop prématurée. Ces mêmes observateurs craignent en effet que ces mesures ne soient pas suffisantes pour freiner le virus qui continue à faire des ravages.