Conformément à l’annonce d’Emmanuel Macron le mercredi 2 juin, l’accès au vaccin contre le covid-19 a été étendu aux jeunes âgés de 12 à 18 ans depuis le 15 juin. Le vaccin administré est celui distribué par Pfizer/BioNTech, lequel est le premier à avoir obtenu le feu vert de l’Union européenne pour une utilisation sur cette tranche d’âge. La vaccination est toutefois soumise à l’accord des parents et au consentement du mineur.

Coronavirus : la vaccination a débuté le 15 juin pour les adolescents

Une bonne nouvelle pour la plupart des adolescents

Les mineurs de 12 à 18 ans ont donc pu bénéficier du vaccin contre le covid-19 depuis le 15 juin, comme l'a annoncé le président Emmanuel Macron pendant le dernier Conseil de Défense.

L'année scolaire étant très désorganisée par cette pandémie, cette possibilité de se voir administrer la dose de vaccin contre le coronavirus est perçue par certains comme une nouvelle réjouissante.

Une adolescente a par exemple fait part de son agacement face à l'obligation du port de masque et souhaitait retrouver une vie normale.

Le vaccin utilisé est celui développé par Pfizer/BioNTech. Il s'agit du premier vaccin autorisé par l'Union européenne pour les jeunes âgés de 12 ans et plus. L'injection a lieu uniquement en centre de vaccination et non pas à l'école. Les parents doivent donner leur accord et le consentement du mineur est exigé.


La vaccination contre le covid-19 étant prise en charge par l'Assurance maladie, il est conseillé d'utiliser votre mutuelle santé pour d'autres vaccins que votre médecin aura prescrits pour vos enfants.

Une certaine appréhension sur les conséquences à long terme du vaccin

Tout comme leurs parents, certains jeunes craignent cependant des effets secondaires à long terme du vaccin contre le covid-19.

Malgré ses doutes, une mère a tout de même décidé de donner son accord pour la vaccination. Une autre adolescente a déclaré que

La mise au point du vaccin est allée trop vite
Et que

Les responsables n'ont pas pris le temps de bien analyser les effets à long terme avant de l'avoir lancé sur le marché.

De leur côté, les enseignants qui sont en contact permanent avec les élèves se sont montrés favorables à l'ouverture de la vaccination aux jeunes.

Selon Noémie Serrano, enseignante,

Cette mesure permettrait au corps enseignant de venir travailler l'esprit plus tranquille.