L’Assurance maladie a mis en place un système de lutte contre la propagation de la Covid-19 qui lui est propre. Depuis le 11 mai 2020, les agents de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie) tentent d’identifier les personnes susceptibles d’avoir été en contact avec un patient zéro et les encouragent à se faire tester. Le but étant de casser les chaînes de contamination.

L'Assurance maladie a mis en place un système de lutte contre la propagation de la Covid-19 qui lui est propre. Depuis le 11 mai 2020, les agents de la CPAM (Caisse primaire d'assurance maladie) tentent d'identifier les personnes susceptibles d'avoir été en contact avec un patient zéro et les encouragent à se faire tester. Le but étant de casser les chaînes de contamination.
Une situation plus ou moins sous contrôle
La brigade sanitaire se charge d'appeler les patients zéro testés positifs au Covid-19 ainsi que leurs contacts récents pour les inciter à s'isoler et se faire dépister. Depuis la mise en place du dispositif, 1 577 patients zéro et 7 476 cas contacts ont été pris en charge en Normandie. Pour rappel, la mutuelle santé couvre les dépenses liées aux traitements du coronavirus.
Serge Boyer, directeur général des CPAM de la Seine-Maritime, note que
Le nombre de cas reste stable en Normandie par rapport à l'Île-de-France ou la région PACA où il est en légère hausse.
D'après le directeur adjoint de la CPAM de l'Eure,
Les chiffres progressent dans le département, une situation due à une circulation plus importante du virus comparé à la sortie du confinement.
En général, les malades ne rechignent pas à fournir la liste de leurs contacts dans la mesure où ils ont conscience de l'enjeu.
Malheureusement, les agents se heurtent parfois à des obstacles comme le non-respect des règles d'isolement par les patients ainsi que la précipitation des cas contacts qui se font tester trop tôt et compromettent la fiabilité du test.
Entraide entre les départements voisins
Si le système de traque a été initialement mis en place au niveau départemental, il a été déployé dans toute la Normandie au cours des dernières semaines de juin.
La circulation du virus étant peu importante dans la région, les agents prêtent main-forte aux autres départements attenants qui sont depuis peu classés zone à circulation active du virus. La dématérialisation des actions facilite grandement l'entraide entre les cellules « contact tracing » de chaque département.
Frédéric Brance, DG adjoint de la CPAM de l'Eure, rapporte par ailleurs qu'
Une cinquantaine de personnes provenant de différents services et à l'aise avec le contact avec le public ont été formées au dispositif et peuvent être mobilisées dans l'Eure en cas de reprise inquiétante de l'épidémie.