Obligation médico-légale inscrite dans la Loi Kouchner depuis plus de 20 ans, le consentement du patient est à l’heure actuelle bien connu des Français. À la demande d’Innovation&Trust, un éditeur de solutions numériques contribuant à l’amélioration des parcours client, Harris Interactive a effectué un sondage pour connaître l’avis de ces derniers sur le consentement médical dématérialisé. Il en ressort que les deux tiers des répondants y sont favorables.

75 % des Français sont connaisseurs du consentement médical
D'après cette étude, « les trois quarts des Français affirment avoir été informés du consentement médical libre et éclairé et plus de la moitié d'entre eux en sont familiers.
29 % des sondés y ont eu recours plusieurs fois et 34 % pour le compte de leur entourage. Si 51 % des personnes interrogées déclarent avoir précisé leurs directives en cas « d'état d'inconscience », 47 % ont préféré se concerter avec leurs proches.
Au fait du consentement médical, un patient sur cinq avoue ne pas avoir donné son consentement pour une intervention ou à un traitement médical.
À noter que l'assurance santé prend en charge directement les dépenses liées aux soins ou à toute intervention médicale.
Une préférence pour l'e-consentement
Le consentement médical dématérialisé est apprécié par les utilisateurs pour :
- la garantie offerte en cas de problème (40 %),
- la facilitation du choix à un proche (40 %),
- la possibilité d'avoir un temps de réflexion pour la prise de décision (37 %),
- consentement plus « accessible » pour le corps médical (33 %).
Parmi les sondés confrontés à un refus ou une absence de consentement médical pour un proche,
Les trois quarts indiquent que ce service aurait pu pallier le manque d'information sur l'intervention proposée ou renseigner sur les conséquences du traitement qu'elle pouvait engendrer.
Les freins liés à l'usage du consentement médical en ligne se portent généralement sur :
- la crainte d'oublier une décision prise auparavant et qui ne conviendrait plus aux circonstances actuelles (41 %),
- la peur de vol de données sensibles (40 %) ou d'une falsification de signature (37 %).
- Une enquête réalisée en ligne par Harris Interactive révèle que trois patients sur quatre ont eu vent du consentement médical libre et éclairé. Un cinquième des sondés n'ont pas donné leur consentement à un traitement ou une intervention.
- 63 % des répondants sont disposés à donner leur consentement médical par le biais d'une plateforme en ligne ou d'une application mobile.