Les garçons actifs sur le plan physique à l’âge préscolaire seraient plus probables de toujours l’être au début de l’adolescence. Cela a été démontré par une étude canadienne récente, menée auprès d’enfants âgés de 5 à 12 ans. Les auteures des travaux scientifiques ont également conclu que les mêmes garçons bénéficient d’une bonne santé mentale dans le futur.

Récemment, deux chercheuses de l'Université de Montréal ont réalisé une étude sur l'exercice d'activités physiques chez les garçons. D'après l'une d'entre elles, Marie-Josée Harbec, la pratique à un très jeune âge présente un bienfait important chez ces derniers. Celle-ci les amène dans un cycle qui les poussera à toujours être actifs au commencement de l'adolescence, spécifie-t-elle.
Il est donc conseillé aux parents d'encourager l'exercice physique de leurs enfants.
Une promenade à vélo ou une randonnée en montagne peuvent suffire. Les jeunes n'ont pas besoin de faire du hockey pendant 5 fois/semaine. Marie-Josée Harbec explique que l'idée consiste à jouer à l'extérieur, ensuite tenter tant que possible d'écarter l'enfant des écrans.
Être actif au plus jeune âge développe de nombreuses aptitudes
La doctorante ponctue que précocement, il faut que l'enfant s'habitue à bouger :
[…] Pas nécessairement dire non au temps d'écran, mais varier les activités, puis particulièrement celles physiques. Les êtres humains sont des êtres d'habitude, et le goût de bouger, ça s'apprend.
Elle poursuit que pour les jeunes, l'exemple donné par les parents joue un rôle fondamental. D'après la chercheuse, il est exceptionnel qu'à 5 ans, un enfant soit dépourvu du plaisir d'aller s'amuser à l'extérieur. Si la mère ou le père sort avec lui, les chances de réussite s'amplifient souligne-t-elle. De plus, cette augmentation profite à toute la famille.
D'ailleurs, la pratique régulière d'activité physique à 5 ans améliore la santé mentale des garçons des années plus tard. Pour les distributeurs de mutuelle familiale, cette découverte des deux chercheuses de l'Université de Montréal revêt une grande importance.
De plus, l'exercice physique à la petite enfance pourrait procurer aux garçons des compétences telles que :
- La maîtrise de soi ;
- L'esprit d'équipe ;
- La prise d'initiative.
Plus de 1 000 enfants étudiés
Un des autres avantages résiderait également dans le tissage de liens aidants et signifiants entre les enfants et :
- Les adultes qui les instruisent et entraînent ;
- Leurs pairs.
Les deux chercheuses montréalaises ont analysé les signes de détresse émotionnelle entre 6-10 ans remarqués par les instituteurs des enfants. Elles ont aussi scruté les habitudes rapportées par les parents d'enfants de 5-12 ans et eux-mêmes, en termes :
- D'activité physique ;
- De sport.
Leur panel regroupait environ 1 400 enfants. Marie-Josée Harbec a déclaré qu'avec sa partenaire, aucun résultat révélateur n'a été découvert dans leurs observations chez les filles. D'après elle :
[…] Ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de bienfaits pour l'activité physique sur la santé mentale des filles, ça veut dire qu'il y a peut-être autre chose qui explique pourquoi les filles qui sont plus actives n'ont pas nécessairement moins de symptômes dépressifs et anxieux.