La mise en application du reste à charge zéro fait l’objet d’une polémique depuis son premier lancement. Les concernés ne sont pas encore au stade d’en bénéficier pleinement. Encore un grand nombre de citoyens français ne parviennent pas à se payer les applications médicales correspondantes à leur cas. À l’heure qu’il est, une masse de personnes attend encore l’impact de cette fameuse réforme.

Le tarif imposé par la mutualité et l'assurance santé inflige la capacité d'achat de la masse. Avec une hausse incessante des prix du secteur, les consommateurs ne sont plus en mesure d'accéder à des soins de qualité, notamment au niveau des traitements dentaires et optiques. L'achat des appareils y afférents semble être inabordable pour certains.
L'enjeu est énorme pour le marché. En dépit de la réduction du reste à charge dont l'application est attendue dès cette année, les remboursements sont encore trop faibles au goût du public. Il est encore plus dommage qu'une grande partie de la population n'a même pas une idée claire en ce qui concerne ce dispositif.
Le 100% santé ne produit pas encore l'effet escompté
Dans le cadre du financement de la Sécu, une réforme consistant à réduire, voire supprimer les dépenses en matière de santé à la charge des assurés a été mise en œuvre. Si les couvertures deviennent plus importantes depuis quelque temps, elles ne sont pas pour autant encore complètes.
Ce qui est attendue en 2021, notamment au niveau des soins spécialisés tels que l'optique, le dentaire, et l'audition. C'est du moins le cas si l'on ne parle que des individus déjà concernés par cette amélioration.
Bien que ceux qui sont mis en connaissance de ce système soient assez nombreux, l'effectif des personnes, qui n'en savent pas l'existence, reste frappant. Sur les 74% des Français qui ont été informés, 41% ne peuvent se prononcer sur les détails de ce mécanisme.
Malgré cette intention de vouloir arranger les choses, les clients ne sont pas dépourvus d'inquiétude. Par ailleurs, le retard du versement émanant de la Sécurité sociale est maintes fois soulevé par ceux qui ne semblent ne pas être concernés par le reste à charge zéro.
Quelques branches témoignent un tarif élevé
Le nombre de personnes qui sont obligées d'abandonner une partie ou la totalité de leurs soins atteint presque la moitié des Français. Entre toutes les branches, celles qui concernent la denture et l'optique sont les plus flagrantes. Par ailleurs, un devis mutuelle axé sur ces besoins ne manque pas d'y mettre l'accent.
Le prix des lunettes et des prothèses contribue, entre autres, à l'érosion monétaire qui frappe les consommateurs. En effet, ces derniers évoquent la hausse continue des cotisations. Il s'agit d'un facteur qui démotive les adhérents au point de repousser leurs thérapies pour une occasion plus opportune.
Ainsi, force est de constater que l'attraction de l'offre ne dépend point de la nature des garanties. En résultat, 19% des Français ne suivent plus leur médication dentaire de manière convenable. Et le classement se poursuit avec l'optique affichant une part de 13%.