Le Covid-19 continue de se répandre sur le territoire français avec, à l’heure actuelle, plus de 600 cas de contamination. Une obligation de confinement pendant deux semaines est de mise pour bon nombre de personnes ayant été exposées au virus afin de contenir la propagation, les empêchant alors de travailler. Une contrainte dont l’Assurance maladie tend à alléger la lourdeur.

La France fait face courageusement à l’épidémie due au coronavirus

Psychose, paranoïa, anxiété… la population française fait actuellement face à une crise sanitaire due à l'expansion du nombre des cas diagnostiqués positifs au coronavirus. À savoir, la nouvelle pathologie a contaminé à ce jour plus de 100 000 personnes dans le monde et causé plus de 3400 morts.

Mais alors que les mises en quarantaine sont instaurées et la fermeture de certains établissements exigée, le gouvernement se veut être rassurant en ce qui concerne la prise en charge des personnes confinées par la caisse d'assurance maladie. En effet, un décret a été promulgué en début février, stipulant une indemnisation des assurés sociaux pendant toute la durée de l'isolement. Des dérogations ont été d'ailleurs adoptées en vue de faciliter son entreprise.

Troisième pays européen touché par le coronavirus

Touchant 92 pays en à peine un peu plus de deux mois, la propagation du coronavirus est jugée fort préoccupante par l'OMS. À l'heure actuelle, l'épidémie se confirme sur le territoire européen. Affectant notamment bon nombre de personnes en Italie, en Allemagne, elle n'épargne pas non plus la population française.


En effet, 613 cas et 9 décès ont été annoncés au vendredi 6 mars dernier, selon le directeur général de la santé. Un chiffre des plus inquiétant si l'on se réfère aux 423 diagnostics positifs du jour précédent (soit 190 autres cas en seulement une journée). À savoir, 15 régions de France sont à date concernées, dont trois sont d'outre-mer, telles que la Guadeloupe, la Guyane et la Martinique. Parmi les localités les plus atteintes se trouvent les départements:

  • De l'Oise ;
  • Du Val-d'Oise ;
  • De Haute-Savoie ;
  • Du Haut Rhin ;
  • Du Bas Rhin,
  • Du Morbihan.

Les mesures gouvernementales pour la prévention et la restriction de la circulation du virus demeurent encore au stade 2 bien que les autorités de santé se préparent à déclencher la phase 3. Ce qui explique la mise en œuvre d'actions plus contraignantes lundi 9 mars 2020.

Celles-ci portant notamment sur la fermeture temporaire des écoles, outre le confinement déjà imposé aux personnes ayant séjourné dans les zones touchées par le Covid-19 ou encore celles ayant côtoyé un malade. Une mise en quarantaine dont la durée est fixée actuellement à 14 jours, rendant impossible la mobilité aux individus confinés ainsi que l'exécution de leur travail.

Des dérogations sont accordées pour alléger le poids du confinement

En réponse à la question primordiale que ces personnes se posent, concernant leur indemnisation, le Journal officiel a rendu public le 1er février dernier un décret stipulant la prise en charge de ces dernières par la Sécurité sociale. D'après le texte :

Afin de limiter la propagation de l'épidémie de 2019-n-Cov, les assurés qui feront l'objet d'une mesure d'isolement, d'éviction ou de maintien à domicile et se trouvent dans l'impossibilité de travailler peuvent bénéficier, au titre d'arrêt de travail, des indemnités journalières.

Un arrêt délivré par un médecin de l'ARS (agence régionale de santé) est exigé pour pouvoir bénéficier de son droit. Ce dispositif transmettra alors l'état du patient ou de la personne à risque auprès de l'Assurance maladie. Il se charge aussi d'aviser l'employeur de la situation de son salarié. Un simple arrêt maladie d'un praticien traitant n'est de ce fait pas recevable.

Outre le fait que 20 jours d'indemnisation seront accordés aux personnes confinées, le décret leur accorde aussi d'autres traitements exceptionnels, tels que :

  • La non-application d'un délai de carence même si légalement, celui-ci est fixé à un jour pour les fonctionnaires et à trois jours pour les salariés du privé ;
  • Les indemnisations sont octroyées dès le premier jour d'isolement ;
  • L'aide allouée même aux assurés sociaux qui n'ont pas suffisamment versé des cotisations ;
  • Les prestations en espèces des indemnités journalières afin d'alléger le processus étant donné le cas d'isolement.