Alors que le spectre d’une nouvelle vague du covid-19 continue de hanter, la campagne de vaccination contre la grippe qui a débuté le 18 octobre ne se fait forcément pas dans le même contexte que les précédentes. Déjà l’hiver dernier, la vaccination anti-covid a pris le pas sur celle contre la grippe et de nombreuses personnes qui auraient dû recevoir leur injection n’y ont pas eu accès.

Quand le covid-19 éclipse la grippe
Il ne devrait pas y avoir de débat. Ces deux dernières années, la priorité a été donnée à la lutte contre le covid-19. Toutefois, l'intensification des campagnes de vaccination anti-covid et le confinement ont fait oublier ou, du moins, reléguer au second plan les autres maladies, dont la grippe.
Jusqu'en 2020, la campagne de vaccination contre la grippe se tenait régulièrement avant l'arrivée de l'hiver. Mais en 2021, en plus d'être confinés, les gens pensaient surtout à se faire vacciner contre le covid-19.
La baisse du taux de vaccinations contre la grippe a porté atteinte à l'immunité collective. Par conséquent, les autorités sanitaires craignent que cet hiver, la grippe ne fasse encore plus de victimes.
En plus d'inciter la population, en particulier les personnes fragiles, à faire preuve de grande vigilance, elles rappellent l'importance de se faire vacciner. Il faut savoir que chaque année, le virus de la grippe contamine entre 2 et 6 millions de personnes.
Les autorités invitent à se faire vacciner au plus vite
Pour les personnes à risque qui n'ont pas encore eu leur vaccin contre la grippe, l'urgence est décrétée, sachant qu'en France, la période où la grippe frappe le plus est entre octobre et mars.
Les autorités ont pris les dispositions pour que la campagne 2022 soit la plus efficace possible. Lors du premier mois, seules les personnes fortement exposées et à risque seront reçues dans les centres de vaccination.
Cela concerne notamment :
- les séniors de 65 ans et plus ;
- les femmes enceintes ;
- les individus souffrant de maladies chroniques ou encore ceux qui développent une obésité sévère.
Le reste de la population pourra par la suite se faire vacciner. Concernant le prix du vaccin, les particuliers n'ont pas à s'inquiéter ni à solliciter leur mutuelle santé puisque la dose de vaccin coûte 8 euros à peine et est intégralement remboursée par la Sécurité sociale.