L’assurance maladie ne couvre pas tous les soins, dont pourrait avoir besoin un patient. Afin d’éviter un reste à charge trop lourd pour son budget, la meilleure solution consiste à souscrire une assurance complémentaire. Malheureusement, une enquête récente révèle qu’en région Ile-de-France, près de 10,5 % des habitants en sont dépourvus.

En Ile-de-France, 10 % des habitants ne sont pas couverts par une complémentaire santé

Un problème de moyens ou bien une méconnaissance ?

À en croire un récent sondage, les non-inscrits aux complémentaires santé sont encore nombreux en Ile-de-France. Qu'est-ce qui motive ce refus des Franciliens à s'équiper de cette assurance complémentaire qui leur garantit pourtant un meilleur accès au soin ? La première explication donnée semble être d'ordre financier.

En moyenne, cette catégorie d'assurance coûte à son bénéficiaire 40 euros par mois. Or, les Français s'efforcent actuellement de faire attention à leurs dépenses. Pour bon nombre d'entre eux, la souscription d'un tel dispositif constitue une sortie d'argent superflue.

Certaines personnes qui ont fait l'impasse sur la complémentaire santé la voient comme un investissement non rentable. D'autres qui ont souscrit et qui sont toujours en parfaite santé avouent regretter d'en avoir souscrit une puisqu'elle ne leur sert pas.

Une absence de complémentaire santé amène à un refus de soin et donc à une mise en danger de soi

Selon ledit sondage,

Le plus grand nombre d'opposants au dispositif est localisé du côté de Seine-Saint-Denis.

Dans cette partie de la région parisienne,

15,4 % des patients ont tout simplement ignoré ce supplément d'aide qui pourrait pourtant se révéler salvateur.

Au niveau des différentes catégories sociales, le refus de complémentaire santé émane en majorité des personnes sans emploi (21 %).


La surprise vient des travailleurs, puisque 15,6 % d'entre eux y ont renoncé. Plus étonnant encore, la proportion d'ouvriers qui ne souhaitent pas jouir de ce droit est loin d'être négligeable (14,7 %), alors que leurs employeurs sont tenus de prendre en charge la moitié du coût de cette assurance.

La complémentaire santé se révèle pourtant presque indispensable pour des équipements médicaux coûteux, tels que les lunettes de correction. De plus, les personnes qui ont fait le choix de s'en passer se retrouvent, bien malgré elles, à limiter autant que possible les visites chez le médecin. Et concernant l'hospitalisation, elle n'est envisageable qu'en cas d'extrême urgence.