La Couverture maladie universelle (CMU) est reconnue comme étant un dispositif très bénéfique pour les Français. Elle a connu bien des réformes depuis sa création. Pourtant, elle n’est pas encore à son apogée à l’heure actuelle. En effet, si les foyers à revenus très limités sont privilégiés, ceux qui se trouvent entre les ménages à pouvoir d’achat élevé ainsi que les plus démunis sont quelque peu abandonnés.

Les interventions de la CMU-C ne procurent pas le même profit pour toutes les catégories sociales

Depuis 1999, l'outil d'aide médical connu sous le nom de CMU a impacté positivement des millions de personnes depuis sa première mise en œuvre. Dans le but d'améliorer son fonctionnement, des changements ont été réalisés, notamment au niveau de sa structure. Aujourd'hui, la Couverture maladie universelle-complémentaire (CMU-C) intervient au sein d'un grand nombre de familles afin de leur fournir des soins de qualité à moindre coût.

Force est pourtant de constater que ce n'est pas vraiment le cas pour tout le monde. En effet, le taux de refus de traitements médicaux reste assez élevé au point d'intriguer certains membres du gouvernement. Par ailleurs, quelques représentants du pouvoir exécutif ont déjà tenté de résoudre ce problème, mais les requêtes restent sans réponse jusqu'à ce jour.

La classe moyenne est délaissée

Après la mise en vigueur de la Protection universelle maladie (PUMA), un autre nom de la CMU, l'assurance santé CMU-C a pris sa part des choses jusqu'à maintenant. En principe, les services procurés par cet établissement ne nécessitent aucune contrepartie. C'est du moins le cas pour les personnes les plus démunies.


Par contre, la classe moyenne donne beaucoup de peine à accéder aux mêmes traitements. En fait, les soins ne sont pas gratuits pour cette catégorie sociale. Par conséquent, ceux qui se trouvent dans ce groupe travaillent d'arrache-pied afin de bénéficier des aides médicales dont ils ont besoin. Le cas échéant, renoncer à ces dernières leur semble la bonne solution.

Malgré cette situation, aucune action de rectification ne semble être entreprise. Par rapport à cela, la Fédération des acteurs de la solidarité, l'association Médecins du monde et France Assos Santé entendent mettre les points sur les i.

De ce fait, les professionnels agissant au niveau du secteur sont quelque peu pointés du doigt par ces derniers.

Les mesures correctives sont endiguées par un problème de financement

Les principaux facteurs qui favorisent cette forme de marginalisation sont, notamment, l'absence d'information de la part des victimes ainsi que la lourdeur des procédures y afférentes. Depuis le temps de Marisol Touraine, des mesures ont été introduites dans le domaine.

Malheureusement, aucune réalisation n'est actionnée jusqu'à maintenant. Alors que la finalité de toutes les actions proposées est de réussir à caviarder ce genre de pratique afin d'instaurer une certaine égalité entre tous les bénéficiaires.

En cause, les moyens permettant d'arriver à terme de cet objectif sont relativement absents. En conséquence, les responsables de cette situation ne sont pas suffisamment encadrées par la loi au grand dam de certains adhérents.