Les données recensées sur les cas de Covid-19 ces dernières semaines témoignent d’un recul sur l’ensemble du territoire français. Le taux d’incidence est inférieur à la moyenne dans tous les départements et les régions, excepté pour les Alpes-de-Haute-Provence. Au niveau des hôpitaux, une diminution des formes inquiétantes a également été constatée. Les hospitalisations ont chuté autant que les admissions en réanimation.

Le nombre de cas de contaminations au Covid-19 en baisse partout en France

L'évolution de la situation actuelle en France est plutôt encourageante en ce qui concerne l'épidémie du Covid-19. Les chiffres enregistrés montrent en effet une baisse des contaminations. De plus, cette décrue a été relevée dans tous les départements en métropole. Certains se distinguent même avec une chute remarquable, comme ce qui est le cas de la Savoie ou l'Ardèche.

Tout ceci a lieu alors que l'Hexagone a décidé d'alléger davantage les mesures sanitaires. Les autorités appellent néanmoins à la vigilance de chacun. Elles attirent notamment l'attention sur les risques de réinfection qui restent importants. De nouvelles mutations issues du variant Omicron viennent par ailleurs d'être découvertes en Afrique du Sud.

Un taux d'incidence inférieur à 400

Pour l'heure, aucune information précise n'a été communiquée pour les sous-variants BA.4 et BA.5. Issus du variant Omicron, les données disponibles ne permettent pas pour l'heure de savoir s'ils sont aussi contagieux. Le seul fait de les avoir identifiés amène toutefois les autorités à faire preuve de prudence. De plus, en dehors de ces nouvelles mutations, il y a le risque de réinfection. Ceci rend toujours utile la souscription d'une assurance santé.

Certains contrats incluent une prise en charge pour le traitement du Covid-19. Consulter un comparateur mutuelle santé permet de trouver l'offre qui garantit une couverture suffisante au meilleur prix.

Les chiffres renseignés par Santé publique France le 12 mai 2022 font état de 961 550 cas possibles de réinfection. Ils ont été relevés pour la période allant du 2 mars 2021 au 24 avril 2022. Parmi eux, 48 % concernent des patients ayant entre 18 et 40 ans. Ceci étant dit, les signaux sont plutôt positifs pour le moment.

Le taux d'incidence moyen pour la semaine du 5 au 11 mai 2022 était de 365,2 pour 100 000 habitants. Tous les départements en métropole ont enregistré un chiffre inférieur à cette moyenne à l'exception des Alpes-de-Haute-Provence. Ce département du Sud-est affiche un taux d'incidence de 401,3. La Savoie se démarque en revanche avec le taux le plus faible qui se situe à 296,4. L'Ardèche enregistre le recul le plus important en une semaine avec 300,1. Ce chiffre était à 425,9 ; dix jours auparavant. Cela traduit une chute de 30 %.

Des écarts qui restent importants avec le seuil d'alerte

En classant les départements selon le recul du taux d'incidence, l'Ardèche est suivie par :

  • La Drôme (- 26 %) ;
  • Les Hautes-Alpes (- 24 %) ;
  • L'Isère (- 21 %) ;
  • La Savoie et l'Ain qui sont à égalité (- 20 %) ;
  • Les Alpes-de-Haute-Provence (- 19 %) ;
  • Le Vaucluse (- 16 %).

La Haute-Savoie ferme le classement avec une baisse de 4 %. Globalement, le taux d'incidence de la semaine du 5 mai 2022 s'aligne sur celui constaté au début de la cinquième vague. En comparaison des chiffres des autres semaines de 2022, ceux du 5 au 11 mai montrent également une diminution.

Le constat est le même dans les hôpitaux. La France est à 19 272 hospitalisations au 13 mai et 84 décès pour la journée du 15 mai. Ces chiffres témoignent néanmoins d'un recul notable. Le taux de reproduction du virus (R effectif), lui, est inférieur à 1 sur l'ensemble du territoire national. Cela indique un ralentissement de sa circulation. Cet indice représente le nombre moyen de personnes qu'un individu infecté par le Covid-19 peut contaminer.

Au total, l'Hexagone comptait plus de 36 000 malades du Covid-19 identifiés le 13 mai. Le nombre de contaminations a chuté de 20 % comparé à la semaine qui a précédé. Depuis le 16 mai, les masques ne sont plus obligatoires dans les transports en commun. Il convient toutefois de rappeler que le seuil d'alerte est de 50 cas pour 100 000 habitants pour le taux d'incidence. Il est loin d'être atteint.