Le marketing de lait infantile est réglementé par un Code s’appuyant sur des normes internationales et nationales. Les fabricants de substituts du lait maternel se sont engagés à se conformer à ce code.

L’OMS appelle à une réglementation plus sévère du marketing pour les substituts du lait maternel

Mais selon le constat de l'OMS, ces entreprises n'hésitent pas à utiliser des techniques commerciales déloyales afin d'influencer le choix des mères et les inciter à utiliser des laits infantiles, et de ce fait, de réduire la durée moyenne de l'allaitement. À noter que l'OMS recommande l'allaitement maternel exclusif pendant les six premiers mois du bébé.

Les fabricants se servent en particulier des réseaux sociaux pour faire la promotion de leurs produits auprès des cibles. Une réglementation plus sévère du marketing pour les substituts du lait maternel s'impose ainsi, souligne cette organisation des Nations-Unies.

Un marketing abusif, selon l'OMS

Les entreprises qui fabriquent des substituts du lait maternel recourent à la pratique d'un marketing abusif, dénoncent les scientifiques de l'OMS.

Une étude réalisée auprès de plusieurs milliers de parents et mères et des centaines de professionnels de santé à travers le monde a révélé que ces firmes n'hésitent pas à exploiter les émotions et la peur de leurs cibles au moment où celles-ci sont vraiment vulnérables.

Le Code de commercialisation du lait infantile prévoit qu'il est interdit d'utiliser des spots télévisés ou des influenceuses sur Internet.

Toutefois, ces pratiques publicitaires sont devenues courantes dans plusieurs pays, notamment depuis l'avènement des réseaux sociaux.

Les femmes ciblées sont orientées vers des applications mobiles, des forums d'entraide ou des associations et reçoivent des informations erronées sur l'alimentation pour les bébés.

À titre de rappel, il est avantageux de choisir une mutuelle familiale qui propose des formules pouvant être personnalisées en fonction des besoins de chaque membre du foyer.

En principe, l'adhésion est gratuite pour un nouveau-né ainsi qu'à partir du troisième enfant. En tout cas, le montant des cotisations varie en fonction des garanties choisies et du niveau de couverture.

44 % des nourrissons de moins de 6 mois sont allaités

Le taux mondial d'allaitement reste faible : 44 % de nourrissons de moins de 6 mois sont allaités, alors que le lait maternel est reconnu comme la meilleure protection contre les maladies infantiles et la malnutrition.

L'allaitement devrait même se poursuivre jusqu'à l'âge de 2 ans, préconise l'OMS.