Les nouveaux cas de contamination quotidienne en France affichent toujours une tendance haussière et plus de 100 personnes ont succombé des suites d’une infection au covid-19. La situation sanitaire dans l’Hexagone est d’autant plus inquiétante à cause de l’apparition des variants britannique, sud-africain et brésilien. Mais la bonne nouvelle est que le nombre d’hospitalisations est en baisse.

Paradoxalement à la hausse des contaminations au covid-19, le nombre d’hospitalisations est en baisse

La situation sanitaire en France est toujours aussi préoccupante, mais depuis la semaine dernière, les admissions en milieu hospitalier enregistrent une baisse tendancielle. En effet, Santé publique France révèle que les hôpitaux comptaient 26 196 patients samedi dernier, contre 26 624 la veille. Un chiffre en baisse, et ce, depuis cinq jours, à en croire les données collectées par l'agence publique et relayées par les sites dédiés à la couverture maladie, notamment l'assurance hospitalisation.

Santé publique France indique également qu'en 24 heures, 1 085 personnes ont été admises à l'hôpital samedi dernier suite à une contamination au covid-19, soit le chiffre le plus bas enregistré depuis le 9 janvier où il s'élevait à 944.


Les derniers chiffres

Le nombre d'hospitalisations est en baisse, mais il n'en va pas de même pour le taux de positivité aux tests qui reste relativement stable puisqu'il tourne toujours autour de 6,1 %. Pour ce qui est du nombre d'admissions en réanimation, on en a recensé 3 294 samedi dernier. À noter qu'au printemps et en automne dernier, ce chiffre s'élevait respectivement à 7 000 et 4 900.

Pour en revenir à la propagation en hausse tendancielle, samedi dernier, on a recensé 21 231 nouveaux cas, contre 20 701, 24h plus tôt. Le constat que l'on peut en tirer est qu'une vague de contaminations est en train de sévir en France. Mais contrairement au printemps dernier, les personnes qui contractent le coronavirus sont moins sujettes à développer une forme sévère du covid-19 qui requiert une admission en structures hospitalières et en réanimation.

En outre, l'Hexagone n'est pas à l'abri d'un nouveau confinement. À certains observateurs d'exiger encore et toujours une accélération de la campagne de vaccination. Pour l'heure, 2,2 millions de personnes ont reçu une première dose du vaccin et 640 000 ont reçu la seconde. Mais pour éviter un nouveau cantonnement, les autorités sanitaires ont annoncé qu'à compter du 25 février, les médecins généralistes vont pouvoir vacciner les patients de moins de 65 ans dans leur cabinet.


Le point sur les variants du covid-19

Les contaminations au covid-19 sont toujours dans une tendance haussière. Et samedi dernier, on a déploré 199 décès en 24 heures, portant le nombre de personnes ayant succombé au coronavirus à 81 647 en France depuis l'avènement de la pandémie. Les autorités sanitaires craignent d'autant plus une nouvelle vague de contaminations face à l'apparition des variants du covid-19 dans l'Hexagone. Les scientifiques avaient confirmé que ces mutations étaient plus contagieuses. Pour autant, elles pourraient être neutralisées par les vaccins distribués actuellement.

Toujours est-il que ces variants risquent fort d'entrainer un reflux des infections. D'ailleurs, le Premier ministre, Olivier Véran, avait indiqué que les contaminations à ces mutations représentaient entre 20 et 25 % des infections au coronavirus. Le laboratoire privé Cerba a aussi mené une enquête à l'issue de laquelle sa directrice générale, Sylvie Cabo a révélé que sur les 4 000 criblages réalisés par ses équipes, 35 % s'agissaient du variant britannique et respectivement 3 % et 4 % pour les variants sud-africain et brésilien.