La procédure utilisée pour informer les personnes testées positives au coronavirus et les cas contact ont fait l’objet d’une révision afin d’améliorer son efficacité. Ainsi, ces derniers recevront un message SMS au lieu d’un e-mail de la part de la CPAM (Caisse primaire d’assurance maladie).

Ce nouveau mode de communication s'applique depuis le 3 novembre dernier. Ceci permet d'atteindre tout le monde, même ceux qui ne détiennent pas un compte Ameli. Les messages textuels seront émis par le numéro 38663, lequel comportera un lien vers un site web qui fournira toutes les informations utiles.
Renforcer le système d'alerte
La notification par SMS des personnes contaminées permet de renforcer le système d'alerte et d'activer le traçage des cas contact. Celles qui sont testées positives recevront ainsi un message émis par le numéro 38663, et sont invitées à cliquer sur le lien menant vers un site web.
Elles devront alors renseigner les noms et coordonnées de leurs cas contact. Le SMS est suivi par un appel téléphonique de l'ARS qui indique les précautions à prendre pour limiter la propagation du coronavirus.
Un SMS sera envoyé par la suite aux cas contacts listés par une personne affectée. Ce message les dirige vers le site internet de l'Assurance maladie. Ils peuvent y trouver toutes les mesures à respecter et obtenir des informations sur leurs droits.
Désormais, seuls les patients zéro seront contactés par téléphone. Cette démarche vise à améliorer le circuit de contact tracing et à activer les enquêtes sanitaires.
Pas d'échanges d'informations personnelles
Face à la recrudescence des tentatives d'arnaques, l'Assurance maladie évite de demander aux destinataires des messages des informations personnelles. Elle invite ainsi toutes les personnes contactées à demeurer prudents si le SMS comporte un lien les menant vers un site qui demandent des données confidentielles comme les coordonnées bancaires ou le numéro de sécurité sociale.
Pour les appels téléphoniques, le conseiller prend soin de communiquer à son interlocuteur le nom du médecin ou de la personne contaminée à l'origine de la démarche.