
Selon les dires de Jean Castex, la France accuse un retard d'une quinzaine d'années en matière de santé. Résultat : les services hospitaliers sont soumis à rude épreuve. C'est justement le cas à la Réunion où le taux d'incidence de contaminations de coronavirus a battu les records en janvier dernier.
Le Premier ministre, Jean Castex, a déclaré que le gouvernement souhaite donner aux Réunionnais la chance de bénéficier de meilleurs soins. Ainsi, la Réunion va recevoir un budget de 274 millions d'euros pour accroître ses capacités hospitalières et optimiser les services de la santé. Cette aide sera essentiellement répartie auprès de trois établissements hospitaliers de l'île.
Une grande partie de l'enveloppe sera versée au CHU de la Réunion
180 millions d'euros, c'est le montant qui sera alloué au Centre Hospitalier Universitaire de la Réunion. Cela permettra notamment d'aménager une unité de soins palliatifs et de construire un Pôle Mère Enfant. De quoi rassurer les personnes affiliées aux Agences régionales de santé, y compris celles ayant souscrit une mutuelle familiale.
Le CHOR (Centre Hospitalier Ouest de la Réunion) et le <>
Enfin, l'État souhaite améliorer les conditions de vie des personnes âgées dans les Ehpad. Pour cela, il prévoit de les rénover. Certains établissements pourront même faire l'objet d'une profonde restructuration.
Le gouvernement va aussi injecter 420 millions d'euros dans la nouvelle route du littoral de l'île
Le Premier ministre a annoncé une deuxième bonne nouvelle qui concerne, cette fois-ci, le secteur des transports. Suite à l'appel des élus régionaux en octobre dernier, l'État va participer au financement de la nouvelle route du littoral de l'île.
À titre d'information, cette dernière va relier le nord de Saint-Denis à La Possession. Il s'agit d'un projet d'une envergure colossale. Un projet vital dans la mesure où cela permettra de désengorger un important axe routier de l'île.
Le souci est qu'à l'heure actuelle, le montant des travaux s'annonce largement supérieur à ce qui avait été prévu au départ. En effet, il s'élève à 2,2 millions d'euros au lieu de 1,6 million d'euros. De ce fait, il est fort probable que la Région ne parvienne plus à financer seule les travaux.