Dans la perspective de la réforme des études de médecine, prévue entrer en vigueur l’année prochaine, les facultés de médecine font appel à des volontaires pour prendre les rôles des patients. Ces derniers sont formés par des enseignants sur le déroulement des Examens cliniques objectifs et structurés (ECOS) et joueront chacun le rôle d’un patient lors de l’évaluation d’un étudiant.

Des simulations « grandeur nature » pour évaluer les étudiants en médecine

Jouer une situation clinique lors de l'évaluation de l'étudiant

Le volontaire sera amené à simuler une situation clinique lors de l'évaluation de l'étudiant. Le formateur lui communique à l'avance le motif de la consultation, la description de la situation clinique et lui demande de se comporter comme un patient normal en reproduisant certains signes cliniques. Chaque faux patient participe ainsi à un ECOS et recevra une formation spécifique pour celui-ci.

Selon les enseignants des facultés de médecine, ce type d'évaluation contribue à l'amélioration de la formation des étudiants .

En effet, ils font face à des situations cliniques non loin de leur pratique future. Ceci renforcera non seulement leurs compétences cliniques, mais aussi leurs aptitudes à la communication. D'ailleurs, l'évaluation porte sur la manière de mener la consultation et le diagnostic établi par l'étudiant.

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Il faut être le plus crédible possible

Le volontaire doit être le plus crédible possible et rester neutre afin de ne pas compliquer ou trop simplifier l'examen effectué par l'étudiant.

En principe, cette évaluation concerne ceux qui sont en 5e année d'études, et l'ECOS est réalisé devant un enseignant examinateur. À partir de l'année prochaine, les étudiants en 6e année seront soumis à ce type d'évaluation, mais à la différence de ce qui se passe cette année, il s'agit d'un examen national visant à évaluer leurs compétences cliniques, mais aussi leur capacité à communiquer avec les patients.

À retenir
  • En vue de préparation de la réforme des études de médecine, les étudiants en 5e année sont soumis à une évaluation avec l'aide de « faux patients ».
  • À compter de l'année prochaine, ce type d'évaluation concernera également les étudiants en 6e année et prendra la forme d'un examen national.