Les infirmiers ont été particulièrement efficaces dans la manière de gérer la crise sanitaire. À la suite de ce constat, ils peuvent dorénavant administrer toutes les immunités prévues. Les malades peuvent être vaccinés sans être obligés de présenter au préalable une ordonnance. Sous certaines conditions, les sages-femmes et les pharmaciens sont également concernés par ces prérogatives.

Le nouveau décret sur les compétences des professionnels de santé à administrer les vaccins est en vigueur depuis le 24 avril 2022. Les infirmiers en sont les premiers bénéficiaires. En effet, ils peuvent administrer jusqu'à 15 vaccins au total, sans avoir besoin d'une ordonnance.
Dans ce cas précis, 15 maladies sont concernées, dont la rage, la grippe, le tétanos, la diphtérie, la coqueluche et la poliomyélite. Les soignants peuvent aussi vacciner les personnes contre le papillomavirus humain, le méningocoque, l'hépatite et le pneumocoque. Plus précisément, il s'agit des méningocoques de sérogroupes A, B, C, Y et W, ainsi que des hépatites A et B.
L'Exécutif autorise les soignants et les sages-femmes à étendre leurs compétences vaccinales
Après la Haute Autorité de santé (HAS), le gouvernement français a également donné son autorisation aux sages-femmes et infirmiers à faire des vaccins. Autrement dit, l'exécutif souhaite que d'autres professionnels de santé, en dehors des médecins, réalisent des actes médicaux. Toute personne âgée de plus de 16 ans pourra alors être vaccinée par les soignants.
Pour les années à venir, il est fort probable que le nombre de médecins dans le libéral continuera à diminuer. L'objectif est donc double, c'est-à-dire faciliter l'accès aux services de santé en France, mais aussi diminuer les coûts.
Dans un message destiné à l'AFP, Patrick Chamboredon, le président de l'Ordre des infirmiers, affirme :
C'est un premier pas vers plus d'autonomie pour la profession et, pour nos concitoyens, la garantie d'un accès renforcé à la prévention.
Outre les infirmiers, les sages-femmes sont également concernées par cette décision. Ainsi, elles sont autorisées à vacciner leur entourage, les nourrissons et les femmes en période de gestation, mais sous prescription médicale.
Les frais de santé coûtent généralement cher, surtout s'il s'agit d'une maladie grave. Une bonne assurance santé offrant les meilleures garanties est donc requise pour amoindrir les dépenses. Utiliser un comparateur mutuelle santé permettra de choisir la complémentaire santé adaptée à son profil.
Les pharmaciens sont également concernés par la décision
Les pharmaciens sont aussi autorisés à vacciner les individus âgés de 16 ans minimum. La liste des injections étant identique à celle des soignants et des sage-femmes.
La seule différence c'est l'obligation pour le patient de disposer d'une prescription médicale avant de se faire vacciner. En fait, les pharmaciens attendent l'accréditation de l'Agence du médicament avant d'être en mesure de prescrire les vaccins.
Cette validation est attendue pour cet automne 2022. D'ailleurs, les pharmaciens ont débattu sur le coût par injection que devra rembourser la Sécurité sociale. Autrement dit, à partir d'octobre 2022, ils devraient être remboursés entre 7,50 et 9,60 euros par vaccin administré.
D'autre part, les officines sont le meilleur endroit pour se faire vacciner contre un état grippal. D'autant plus, les principaux instituts dédiés à la vaccination n'existent plus.
Ils sont alors devenus peu à peu des centres de vaccination anti-coronavirus. Pour l'Exécutif et l'Assurance-maladie, les officines ont un impact certain sur le processus de vaccination et la détection des pathologies.