Selon de hauts responsables américains, l’immunité prodiguée par les premières doses de vaccin contre le coronavirus s’amenuise avec le temps. Pour cette raison, les États-Unis se préparent à offrir une troisième injection de sérum Pfizer et Moderna à ses habitants. La campagne de rappel pourrait démarrer d’ici le 20 septembre 2021, si la Food and Drug Administration donne son aval.

Une troisième injection de vaccin contre le coronavirus pourrait être attribuée aux Américains

D'après une étude de Pfizer/BioNTech, une troisième injection de vaccin contre le Covid-19 apporterait une meilleure immunité contre la maladie. Les premières informations sur cette découverte ont été transmises le 16 août 2021 à la Food and Drug Administration (FDA). Les laboratoires annoncent qu'ils fourniront bientôt des données plus précises à cette agence américaine de pharmacovigilance. Actuellement, Moderna mène également des observations cliniques sur un certain nombre de variantes d'une dose de rappel. Les premiers bilans se révèlent concluants.

Outre-Atlantique, certains individus peuvent se faire inoculer une troisième dose de vaccin Moderna ou Pfizer depuis le 12 août 2021. Plus exactement, il s'agit de ceux atteints d'une immunodépression.

Renforcer une immunité en déclin

Cependant, les États-Unis prévoient également d'élargir cette possibilité à l'ensemble de sa population. Une mesure qui dépendra de l'avis de la FDA. En cas d'approbation, les autorités sanitaires devront par ailleurs :

  • Entériner la décision ;
  • Émettre des préconisations sur l'inoculation de la dose supplémentaire.

Si les conditions sont toutes réunies, la campagne de rappel devrait débuter d'ici le 20 septembre prochain. Elle s'adresserait d'abord aux premiers publics à s'immuniser dans le pays. Ainsi, la priorité serait accordée à :

  • Certains professionnels de santé ;
  • Aux personnes âgées, surtout celles qui occupent les maisons de retraite.

Sur le long terme, cette décision profiterait entre autres aux organismes américains de mutuelle senior. À noter que d'après un communiqué conjoint de différents hauts responsables locaux :

Les données disponibles montrent clairement que la protection contre l'infection au SARS-CoV-2 commence à baisser avec le temps, après les premières doses de vaccin.

Parmi ces personnalités comptent notamment :

  • Anthony Fauci, conseiller de la Maison Blanche sur la crise sanitaire ;
  • Janet Woodcock, cheffe intérimaire de la FDA ;
  • Rochelle Walensky, directrice des Centres de prévention et de lutte contre les maladies.

À huit mois d'intervalle de la deuxième dose

Les responsables poursuivent que sans compter la prépondérance du variant delta, ils commencent à remarquer :

[…] Des preuves d'une protection réduite contre les cas légers et modérés de la maladie.

Plus important encore, ils préviennent que dans les prochains mois, l'immunité procurée actuellement par les vaccins pourrait s'affaiblir. Ce qui risquerait d'entraîner une augmentation du nombre :

  • De décès ;
  • D'admission à l'hôpital pour cause de Covid-19 ;
  • De formes graves de la maladie.

D'après ces responsables, cette baisse de protection pourrait survenir surtout chez les individus :

  • Ayant reçu leur première dose de vaccin lors de la première étape de la campagne initiale ;
  • Les plus vulnérables.

C'est pourquoi, ils envisagent de fournir des doses de rappel pour toute la population américaine, et ce :

[…] À partir de huit mois après la deuxième dose.