Le temps n’épargne rien ni personne. Ceci explique bien des choses, comme l’usure inévitable des yeux à mesure que l’âge avance. Bon nombre de seniors souffrent d’ailleurs actuellement d’une dégénérescence de la rétine. Et cette pathologie touche même au moins un million d’individus en France. Une situation qui pourrait être toutefois contrôlée en recourant à l’application mobile, Odysight.

Ces dernières années ont été marquées par la grande avancée mondiale vers le numérique. Tous les secteurs en sont concernés, notamment la santé. Effectivement, l'e-santé connait un formidable essor, bouleversant le système existant.
Dans l'Hexagone, notamment, les bienfaits des innovations technologiques y afférentes sont tangibles. Pour ne citer que ceux d'Odysight, un outil servant à tester la vision des personnes à risque de subir une DMLA (dégénérescence maculaire liée à l'âge).
À l'heure actuelle, l'accès à ce dispositif est encore limité bien que son efficacité commence à faire du chemin dans l'univers de l'ophtalmologie.
Mais une large diffusion ne saurait tarder, d'autant que dans un avenir proche, sa prescription pourrait être fort probablement suivie d'un remboursement par l'Assurance maladie.
Une application combinant praticité et efficacité
Le développement de la santé numérique est palpable en France, la poussant même en haut du podium des pays déployant le plus ce système. En effet, les recherches d'informations sur Internet sur une maladie et les traitements adéquats sont monnaie courante chez bon nombre de Français.
Tout comme les forums de discussions en ligne dédiés à ce sujet qui font actuellement florès. Sans oublier le développement d'applications mobiles permettant de suivre et de contrôler la santé de l'utilisateur.
Parmi elles se trouve Odysight, un outil de contrôle de l'acuité visuelle conçu par des praticiens et des spécialistes du divertissement digital afin d'optimiser la lutte contre les maculopathies chroniques, telles que la DMLA.
Une maladie qui se traduit par une dégénérescence de la rétine à mesure qu'avance l'âge d'une personne. Touchant principalement les seniors, et qualifié comme étant la première cause de malvoyance chez les plus de 50 ans, ce fléau atteint actuellement plus d'un million d'individus dans l'Hexagone.
Pour revenir à Odysight, il s'agit d'un jeu sous forme de puzzle composé de lettres ou d'images, disponible sur un Smartphone ou une tablette et téléchargeable via Google Play ou App Store. L'utilisateur doit acquérir des points en participant pendant une petite minute au test, tous les trois à quatre jours.
Il n'a alors qu'à glisser son doigt en direction d'une lettre sur l'écran qui se rapetisse progressivement pour que l'application puisse détecter d'éventuels troubles.
Une prise en charge de la Sécu qui ne peut être que bénéfique
Accessible sur prescription médicale, l'application permet à l'ophtalmologiste de surveiller à distance l'évolution de l'état oculaire de ses patients et ainsi optimiser leur prise en charge thérapeutique en cas de besoin. Les résultats étant envoyés en temps réel au médecin.
Et au cas où ceux-ci seraient en régression, patient et praticien sont alertés par le biais d'un email en vue de se convenir rapidement d'un rendez-vous.
Un procédé qui présente tout un intérêt, à en croire les affirmations de l'ophtalmologue, Jean-François Girmens, à l'heure actuelle où le parcours de soins peut être souvent très lent :
« Cela permet, entre deux consultations, d'avoir des points de contrôle, sachant que les traitements et les protocoles d'aujourd'hui ont tendance à faire espacer les visites. Cette application permet de maintenir un lien ».
Et il y a bon espoir que son déploiement soit plus élargi dans un futur proche étant donné que celui-ci pourrait bientôt être pris en charge par la Sécurité sociale ainsi que les assureurs santé.
À ce propos, les détenteurs de couverture complémentaire pourront jouir de meilleures garanties en recourant à un comparateur mutuelle. À savoir, pour le moment, l'accès est limité à une quarantaine d'instituts d'ophtalmologie seulement en France. Ceux-là mêmes qui donnent un code d'accès à leur patient.
Il est toutefois à noter que si le recours à l'application permet aux malades d'éviter des lésions irréversibles en bénéficiant à temps des soins appropriés, cela ne remplace en aucun cas les consultations auprès d'un professionnel médical.